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(Guineenews.org)Casse des maisons Kassory revient à la charge, mais des zones d’ombre persistent !

 (Guineenews.org)Casse des maisons  Kassory revient à la charge, mais des zones d’ombre persistent !

« Quand le président de la République, Alpha Condé, a appris qu’il y a des casses des maisons à Dubréka, il m’a interpellé que si cela est vrai, qu’il allait démettre le préfet de ses fonctions. J’ai convoqué le préfet de Dubréka avec ses services. Il m’a dit qu’il n’était au courant de rien et que l’instruction est venue de Conakry. Le président Alpha Condé était dans tous ses états. Il a dit qu’il n’a pas donné l’ordre de détruire les maisons et qu’il n’était même pas au courant ».

Ces propos sont du Premier ministre, chef du gouvernement tenus le mercredi 7 avril dernier, à la faveur de la présentation de la politique générale de son gouvernement devant les députés. Une sortie qui continue de faire jaser dans la cité. Interpellé à propos par nos confrères de Djoma Média ce lundi 12 avril, Ibrahima Kassory Fofana a entamé son speech en ces termes :

« Vous ne me connaissez pas menteur. Durant toute ma carrière (Investissement, Plan, Premier ministre), je n’ai pas menti et je ne mentirai pas. Je travaille pour le peuple. Je défends la cause du peuple. Ce qui est sûr, au lendemain de mon passage à l’Assemblée nationale, s’est tenu le Conseil des ministres au cours duquel le président de la République a réitéré ce que j’avais dit. Et vous avez vu le rapport qui atteste cela ».

Dans la même logique, l’invité de l’émission « Wonkha yafén » a rappelé qu’on a parlé d’emprises, contrairement à ce qui s’est passé dans cette opération. « Vous savez que la saison pluvieuse approche. Et vous savez également que pendant chaque période hivernale, il y a des cas d’inondations qui sont enregistrés. Quand il pleut, il n’y a pas d’issue pour les eaux de ruissellement. Or, aucun pays ne fonctionne comme cela. Et c’est pourquoi le gouvernement a pris la décision de dégager toutes les maisons et baraques se trouvant sur les emprises des voies », a justifié le Premier ministre qui s’exprimait en langue nationale Soussou, non sans évoquer les nombreux cas d’accidents qui y sont notés.

Aux dires de Kassory Fofana, c’est le président de la République qui l’a appelé pour lui demander s’il est au courant de la démolition des maisons à Dubréka, tout en mettant ceci à l’actif du préfet. « Je lui ai dit que j’avais eu vent de cela. Il (Alpha Condé, ndlr) m’a dit que c’est le préfet et qu’il va le démettre de ses fonctions tout en lui créant des problèmes », a confié le chef du gouvernement.

Cette bavure intervient au moment où le chef de l’Etat a institué une commission en charge du contentieux franco-guinéen, avec à sa tête Dr Alpha Ousmane. Se montrant étonné de l’opération qui a consisté au déguerpissement des populations, Ibrahima Kassory Fofana a dit que cette commission n’a même pas commencé à travailler.

Toutefois, il a rassuré qu’une commission d’enquête a été mise en place à l’effet de situer les responsabilités dans cette affaire. « Tous ceux dont les maisons ont été démolies et qui sont détenteurs de papiers attestant qu’ils sont bien à leurs places seront tous remboursés. Ils n’ont qu’à les présenter à la mairie ou à la préfecture. Le gouvernement va les rembourser », a conclu Kassory Fofana.

Dans son compte-rendu du jeudi 1er avril dernier, le Conseil des ministres a écrit que le Chef de l’Etat a déploré le retard accusé par la mise en place de la commission nationale chargée de fixer les règles, les procédures et les montants de dédommagement des personnes impactées par les projets d’infrastructures publiques, en particulier ceux financés par les bailleurs de fonds internationaux.

« Il a invité les départements ministériels concernés à procéder sans délai à la réalisation des diligences nécessaires à cette fin pour éviter tout retard supplémentaire dans la réalisation des travaux dont le démarrage est conditionné par l’indemnisation et le déguerpissement des populations riveraines », lisait-on dans ledit compte-rendu.

Il est important de rappeler que les bailleurs de fonds ont suspendu certains projets jusqu’à ce que le gouvernement dédommage ceux qui ont vu leur propriété détruite. Une manne financière qui s’élève à environ 28 milliards GNF pour les gens dont les maisons ont été touchées dans les travaux de construction de Forecariah.

Mais une question pour un champion : Pourquoi le gouvernement ayant constaté des casses des maisons de façon fantaisiste ne les a pas arrêtées à temps ? Pourtant, ces démolitions abusives sont toujours relayées par les médias d’Etat et privé !

Des zones d’ombre à éclaircir certainement !

houssainatou

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