par Michel de Lorgeril.
Le paludisme est une maladie sévère et très répandue en zones tropicales : beaucoup de victimes, surtout chez les petits enfants.
Je ne vais pas faire une leçon sur cette douloureuse question [c’est l’objet du Chapitre 7, Partie 2 de mon livre « Les vaccins à l’ère de la COVID-19 » en librairie désormais ; ci-dessous].
J’explique dans ce chapitre comment un industriel des vaccins, l’OMS et l’Agence européenne des Médicaments (EMA) se sont embourbés, à propos d’un vaccin contre le paludisme appelé Mosquirix, dans une situation africaine où le déplorable se combine au répugnant. Je laisse chacun apprécier les faits tangibles et vérifiables à partir de ce qui est rapporté et documenté dans le Livre.
En un mot, ce vaccin Mosquirix est inefficace et très toxique et devrait être immédiatement abandonné !
Pourquoi j’en parle aujourd’hui ?
Parce que depuis quelques jours, divers médias se font l’écho d’un « nouveau » vaccin contre le paludisme originaire d’Inde ?
On peut certes pardonner au prestigieux Figaro dont les rédacteurs, très amateurs, ne savent comment se distinguer (ci-dessous) et racontent n’importe quoi sans prendre le temps de se documenter. Je ne sais si ce manque de professionnalisme caractérise désormais toute une profession, une époque ou une génération ; les trois sans doute !
Plus inquiétante est la façon dont un célèbre journal supposé scientifique Nature rapporte les faits. Nous avons vu, au cours de la crise sanitaire, que ce journal avait perdu tous ses repères et que lui-aussi racontait n’importe quoi.
Mais avec ce nouveau vaccin contre le paludisme, on atteint des sommets. Pour éviter tout malentendu, je vais reproduire des sections de l’article publié dans Nature. Personne ne pourra dire que j’invente ou maquille les faits.
Ça ressemble à du Figaro ; mais la suite importe plus car on dévoile les secrets de fabrication.
Pour ceux qui lisent mal l’anglais, je résume : le « nouveau vaccin » indien est dérivé du précédent Mosquirix mais il est plus performant (plus forte concentration d’antigènes) et moins dispendieux à produire.
S’il est plus efficace biologiquement, il sera presque certainement [toute l’Histoire des vaccins le montre sans équivoque] plus toxique que Mosquirix qui est lui-même honteusement toxique puisque dans les essais précédents (racontés dans le Livre), on avait enregistré plus de méningites, plus de malaria cérébrale et un doublement de la mortalité féminine dans les groupes vaccinés !!
On constate ainsi que le nouveau vaccin R21 est comparé à Mosquirix en termes de concentrations de la protéine antigénique (permettant plus d’efficacité immunologique) et de l’adjuvant qui accompagne l’antigène qui serait moins dispendieux à produire dans R21 que dans Mosquirix.
À aucun moment dans cet article, on ne mentionne l’inacceptable toxicité de Mosquirix !!
Mais il y a encore pire : dans l’étude préliminaire rapportée par Le Figaro et Nature, le groupe témoin (des bébés de 5 à 17 mois) ne recevait pas un placebo mais un autre vaccin, celui contre la rage [4 injections sur une année] dont les effets indésirables dans cette catégorie d’âge sont inconnus.
Il n’y avait aucune raison d’utiliser ce vaccin contre la rage potentiellement toxique plutôt qu’un Placebo pour tester un vaccin contre le paludisme !
Les vaccins contre la rage ne sont presque jamais utilisés en préventif mais seulement en curatif chez des individus qu’on suspecte d’avoir été mordus par un animal enragé. En effet, quoique tout soit fait pour embrumer les mémoires, on sait que les vaccins contre la rage exposent à de nombreux effets indésirables qui sont certes « acceptables » quand il s’agit d’empêcher une maladie, la rage, mortelle dans 100% des cas et pour laquelle nous n’avons pas de traitement.
Peut-on penser qu’on voulait ainsi plus ou moins « masquer » les effets indésirables du vaccin contre le paludisme grâce au vaccin « témoin » contre la rage ?
Ce n’est pas une hypothèse farfelue.
Cette mauvaise façon est souvent utilisée par les industriels quand ils testent un nouveau vaccin : on utilise un autre vaccin (avec effets indésirables) plutôt qu’un placebo.
J’en donne des exemples dans le Livre 8 de la Collection « Vaccins & Société » titré « Les vaccins contre les cancers » (en Librairie en Juin).
Dans cette épouvantable affaire des vaccins contre le paludisme, nous sommes nombreux à penser que l’OMS et l’EMA ont perdu leur crédibilité « humanitaire ».
Ces Institutions internationales sont souvent présentées comme des références scientifiques ; ce qui est généralement risible, comme on l’a vu (et comme on le voit) pendant cette crise sanitaire COVID-19.
Avec cette question des vaccins contre le paludisme, c’est l’éthique la plus basique de ces institutions qui est désormais questionnée.
Comment leur faire confiance à propos des vaccins anti-COVID ?
source : https://michel.delorgeril.info