En Israël, ce dimanche est une journée de deuil national après la tragédie dans le nord du pays lors d’un pèlerinage sur la tombe du rabbin Shimon Bar Yohaï qui a fait 45 morts et 150 blessés appartenant tous à la communauté ultra-orthodoxe. Les obsèques des victimes vont se poursuivre tout au long de la journée. Publicité
Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Les drapeaux sont en berne et la plupart des événements culturels et sportifs annulés. Israël se recueille ce dimanche en mémoire des victimes de la bousculade mortelle du pèlerinage du Mont Méron.
C’est la douzième fois depuis sa création que l’État hébreu observe une journée de deuil national. La dernière en date était il y a tout juste 5 ans avec la disparition du président Shimon Peres, une des grandes figures historiques du pays.
Lundi, à la Knesset, le Parlement israélien va tenir une réunion spéciale à la mémoire des victimes. Mais après une courte pause pendant le shabbat, le débat sur les circonstances de la tragédie a repris. Responsabilité ne signifie pas culpabilité, a cru bon de préciser le ministre de la Sécurité publique Amir Ohana. De son côté, le chef de la police a souligné qu’il n’aurait de cesse que toute la lumière soit faite sur les carences de l’organisation du pèlerinage.
Le véritable problème, fait remarquer un commentateur du quotidien Haaretz, c’est que les responsables politiques ne savent pas dire non aux ultra-orthodoxes. Au sein du gouvernement, Benny Gantz, le ministre de la Défense réclame la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante. Le Premier ministre Netanyahu ne s’est pas prononcé.
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