l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

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(observateurcontinental.fr) Est-ce que la France arrive à un point final de son Histoire?

 (observateurcontinental.fr) Est-ce que la France arrive à un point final de son Histoire?

La France est en guerre sur plusieurs fronts, celui de la pandémie, celui de l’insécurité, celui du terrorisme.

Hier un policier de 36 ans a été tué à Avignon lors d’une action de lutte contre les trafics de stupéfiants. Le dealer a utilisé son arme pour tuer le policier. Ce meurtre vient alimenter la récente tribune des anciens militaires, publiée le 14 avril dernier, qui ont envoyé une alerte aux autorités françaises déclarant: «L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent». 

Sur Cnews, Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement national et député français au Parlement européen, a indiqué ce jeudi 6 mai que les Français sont cernés par la violence en pointant l’existence tolérée et, donc, retenue par l’Etat français des territoires perdus de la République. Jordan Bardella a rappelé l’assassinat de la policière à Rambouillet. «Il faut cesser de nier le lien entre terrorisme et l’immigration récente», a aussi déclaré le 25 avril Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, après le meurtre de la fonctionnaire de police au commissariat de Rambouillet. Le 23 avril 2021 une fonctionnaire de police a été poignardée par Jamel Gorchane, un homme de 36 ans, au commissariat de Rambouillet (Yvelines). Les policiers sont, comme d’autres serviteurs de l’Etat (pompiers, gendarmes, soignants) devenus des cibles. Ce meurtre ne s’ajoutait qu’à la longue liste des attaques menées contre les soldats de l’Etat. 

La majorité refuse de faire le lien avec l’immigration. Pourtant les média écrivent que «l’auteur de l’attaque de Rambouillet était un Tunisien entré en France en situation irrégulière avant d’être régularisé en 2019». Les média, comme les politiques, vont recommencer à nommer les causes des crimes en France et peut-être en finir ave ce mot «Jeune» pour qualifier l’auteur d’un crime. «Il faut reprendre le contrôle des flux migratoires», dans le but «de choisir ceux qu’on accueille chez soi, sinon on a des gens qui arrivent sans aimer la France», a martelé Valérie Pécresse le 25 avril dernier en pointant du doigt la politique antiraciste de l’Etat qui a pris notamment forme «sous François Hollande», où «le fait d’être en situation irrégulière sur notre territoire a cessé d’être un délit». «Il faut que ça le redevienne», a, alors, estimé la présidente de la région Île-de-France. La policière de Rambouillet a été, comme relaté par l’Express citant le parquet antiterroriste, la victime de «la 17e action terrroriste islamiste commise en France depuis 2014 contre les forces de l’ordre». Le premier ministre français, Jean Castex, a indiqué qu’ au moment de commettre son crime, le meurtrier «aurait invoqué le nom de Dieu», signifiant que le djihad a bien lieu en France.

La tribune des anciens militaires a vivement dénoncé la politique de l’antiracisme qui, selon eux, «s’affiche dans un seul but: créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés». Ils précisent qu’ «aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais [qu’] à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques» car «ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire». Les militaires à la retraire ont dénoncé «l’islamisme et les hordes de banlieue» qui «entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution» mais ils ont aussi et surtout dénoncé «le pouvoir» qui «utilise les forces de l’ordre, comme agent supplétif et bouc émissaire, face [contre] à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs». En date du 14 avril dernier, ils signalaient que «les périls montent», que «la violence s’accroît de jour en jour», signalant que cette violence atteint un niveau inédit: «Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège?». 

Les responsables politiques, qui sont actuellement à la tête de la France, vont devoir agir. Les anciens militaires leur demande de mettre leur peau en jeu pour protéger la France et ses citoyens car comme ces politiques, ils ont été des «serviteurs de la Nation» qui ont «toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire». Ces signataires de la tribune déclarent ne pas pouvoir «être devant de tels agissements, des spectateurs passifs» et «ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers». 

La pandémie liée à la Covid-19 est, en raison des assassinats réguliers, en passe de passer en arrière plan. Si les militaires écrivent qu’ «il n’est plus temps de tergiverser sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers», c’est que la France arrive à un point final de son Histoire. 

Philippe Rosenthal

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