Jamais depuis 2007 la chaîne n’avait réalisé de telles audiences pour l’une de ses séries.
Un succès qui se confirme. Même si “HPI”, la nouvelle série policière amusante de TF1 avec Audrey Fleurot, ne semble pas être du goût de tout le monde, elle a en tout cas le mérite de réaliser des audiences étourdissantes pour la chaîne.
Ce jeudi 6 mai, 9,96 millions de téléspectateurs en moyenne, selon Médiamétrie, ont regardé les deux nouveaux épisodes, diffusés entre 21 heures et 23h15. PureMédias indique que le premier épisode a dépassé la barre symbolique des 10 millions. Une première pour une série de TF1 depuis la diffusion d’un épisode de “Joséphine Ange Gardien”, en 2007.
France 3 arrive en seconde place avec “Potiche”, un film de François Ozon sorti en 2010. Le long-métrage “Cendrillon” avec Lily James et Cate Blanchett, sur M6, termine troisième. Le documentaire de France 2 “Bruxelles, ton univers impitoyable” n’a, lui, séduit que 887.000 personnes, représentant ainsi 3,5% du public.
Les 41,5% de part d’audience de “HPI” installent le phénomène. La semaine précédente, les deux premiers épisodes avaient réuni 9, 33 millions de téléspectateurs en moyenne, pour 40,1% de part d’audience, selon Médiamétrie. Il s’agissait du meilleur score de la chaîne pour le lancement d’une série française depuis “Clem” en 2010.
La crédibilité de l’histoire questionnée
Son histoire, c’est celle d’une certaine Morgane. À 38 ans, elle est mère de trois enfants et possède un QI de 160. Femme de ménage, elle va voir son destin chambouler lorsque ses capacités hors norme seront repérées par la police qui, de fait, lui proposera de devenir consultante pour elle. Le problème, c’est que Morgane déteste les flics.
La presse a salué les ressorts comiques de la série. Hugo Martinez, un étudiant à “haut potentiel intellectuel”, un peu moins. Dans une tribune signée sur Le HuffPost, celui-ci explique que “l’histoire en elle-même n’est pas crédible” et laisse à croire que “grâce à la douance, toutes les portes seraient ouvertes” aux personnes comme lui. C’est faux.
Victime de harcèlement à l’école, il ajoute: ”Être ‘Haut potentiel intellectuel’, c’est tout sauf une partie de plaisir au quotidien. De très jeune à la fin de sa vie, c’est se coltiner plutôt un ‘boulet’ qu’un ‘avantage’ ou un ‘don’ comme certains pourraient croire.”