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(Guineenews)Aïd-El-Fitr : A Conakry, le prix du poulet, un casse-tête pour les citoyens

 (Guineenews)Aïd-El-Fitr : A Conakry, le prix du poulet, un casse-tête pour les citoyens

La crise sanitaire causée par la Covid-19 affecte les activités économiques des Guinéens. C’est le cas de certaines denrées alimentaires  dont les prix se sont envolés ces derniers jours. A quelques jours de l’Aïd El Fitr, le prix du carton de poulet importé a connu une hausse considérable sur le marché.
A Conakry plus précisément au marché de Matoto, les vendeurs et consommateurs de la capitale se plaignent de cette situation.

Nana Bangoura, mère de famille, dit ne rien comprendre :  “Franchement, moije ne comprends plus rien de la situation économique actuelle de la Guinée. Il ya exactement trois mois, le prix du carton de poulet importé se vendait à 180000GNF. Mais aujourd’hui, le même carton se négocie à 270000GNF. C‘est vraiment dur pour nous consommateurs.
Pourtant avec une famille nombreuse comme la mienne, seul ce carton de 9 poulets pourra m’arranger parce
que de nos jours, la viande et le poisson ne sont plus pour les pauvres. Seulement, avec ce prix pour le poulet, je ne sais plus où me mettre ma tête”.

Sur la même lancée, Idjatou Diallo estime que la situation que les Guinéens traversent est un véritable calvaire.  “Un poulet importé s’achète aujourd’hui à 35000GNF. Oravant il se négociait entre 20000GNF et 25000GNF.De nos jours, un coq s’achète à 55000GNF juste 5000GNF de différence avec un kilo de viande. Je me demande quelle est la raison de cette situation délicateVraiment ça m’inquiète”, s’inquiète-t-elle.

Dans ce marché, les consommateurs ne sont pas les seuls à se plaindre de cette hausse Saran Camara, marchande de poulet.

À vrai dire, je m’attendais à cela parcequà chaque occasion, il y a une augmentation des prix pour des raisons inconnues. Sauf que pour cette fois, d’après nos fournisseurs, l’augmentation due à la covid-19.Les stocks viennent en petite quantité et dès fois ils viennent pourris”, soutient-il.

Pour sa part, Gnalen Kaba, étalagiste et mère de 5 enfants, déplore cette situation : “je suis seule à m’occuper de mes enfants. C‘est la fête. Ils ont besoin de manger et de s’habiller. Donc, si un poulet coûte 35000GNF combien sera le prix des condiments et des vêtements ? Depuis la mort de leur père, j’ai toujours fait de mon mieux pour qu’ils ne ressentent pas l’absence d’un père.Avec mon petit commerce de chaussure pour enfants,je joue les deux rôles à la fois”.

Là où je suis là, à part les chaussures que j’ai déduites de ma marchandise, je n’ai encore rien acheté pour la fête”, conlut-elle.

Ibrahima Diallo

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