L’Égypte a entamé, depuis une semaine, une médiation entre Israël et les Palestiniens. Une médiation qui, pour le moment, n’a pas abouti. Le président français Emmanuel Macron a rencontré, lundi 17 mai au matin, à Paris, son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi pour soutenir ses efforts.

L’Égypte a proposé, dans un premier temps, une trêve de 12 heures entre Palestiniens et Israéliens. Elle permettrait ainsi l’ouverture d’un dialogue entre les dirigeants du Hamas et les responsables israéliens.

Un scénario que Le Caire avait appliqué avec succès lors des précédents conflits entre Israël et le Hamas. Mais la délégation égyptienne partie à Tel-Aviv s’est vu opposer une fin de non-recevoir de la part du pouvoir israélien, rapporte notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti.

Les autorités israéliennes veulent se venger de l’affront de la pluie de missiles palestiniens sans précédent sur Israël, estiment des analystes. Pour marquer son mécontentement face au rejet de sa médiation, Le Caire a ouvert sa frontière avec Gaza pour permettre aux blessés palestiniens de venir se faire soigner en Égypte. Des blessés accompagnés de leur famille et parfois de hauts responsables du Hamas.

La France veut « soutenir la médiation »

Afin de « soutenir la méditation égyptienne en cours », le président français, Emmanuel Macron, a rencontré ce lundi matin son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, rapporte Charlotte Cosset, du service Afrique de RFI. Les discussions ont notamment porté sur la situation au Proche-Orient. « L’objectif de la France est de faire cesser la spirale de la violence, soutenir la médiation de l’Égypte en cours et appeler à la retenue » au Proche-Orient, a indiqué l’Élysée.