L’homme fort du pouvoir malien, le colonel et vice-président Assimi Goïta, est revenu ce mardi dans un communiqué sur les raisons pour lesquelles l’armée a arrêté le président et le premier ministre. Il les accuse notamment de tentative de « sabotage » de la transition. Mais que sait-on des raisons de ce coup de force ? Le vice-président avait-il le droit de prendre une telle décision et que révèle celle-ci de la transition malienne ? Pour en parler, notre invité est Bréma Ely Dicko, sociologue et anthropologue malien. Il est également conseiller du Premier ministre qui a été déposé. Il répond aux questions de Laurent Correau.