l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

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Union européenne: un nouveau code des bonnes pratiques contre la désinformation en ligne.

 Union européenne: un nouveau code des bonnes pratiques contre la désinformation en ligne.

La Commission européenne vient de publier ses nouvelles orientations sur la manière dont le code de bonnes pratiques contre la désinformation en ligne devrait être renforcé pour devenir un outil plus efficace de lutte contre les infox. Publicité

Ce code des bonnes pratiques numériques qui a été mis en place en octobre 2018 par l’Europe a été signé par des plateformes telles que Facebook, Google ou encore Twitter. Mais force est de constater que la plupart des géants du Web et des réseaux sociaux ont finalement échoué à maîtriser efficacement le flot continu des infox depuis trois ans. Des discours haineux et manipulatoires, aux récupérations idéologiques ou politiques, c’est évidemment la pandémie de Covid-19 qui a concentré à elle seule le pire des théories du complot en charriant des thèses qui se sont révélées pour les internautes aussi toxiques qu’absurdes. Par exemple : la 5G propagerait le virus, les vaccins vont nous empoisonner, les laboratoires pharmaceutiques préparent une dictature mondiale.

Thierry Breton : « Nous avons quatre objectifs »

La Commission a donc décidé de renforcer son code des bonnes pratiques contre la désinformation assorti cette fois de contraintes et d’obligations pour les géants du Web, déclarait le mercredi 26 mai Thierry Breton, le commissaire européen chargé du marché intérieur lors d’une conférence présentant l’ensemble du dispositif. « Nous sommes en train de discuter maintenant avec nos colégislateurs de donner des obligations de moyens et de résultats à l’ensemble des plateformes. Pour nous avoir la capacité à les contrôler et mais aussi des sanctions pour ceux qui ne suivront pas effectivement les lois qui seront incluses dans cet ensemble de règles. Donc, nous avons quatre objectifs, le premier c’est un objectif politique, on voit qu’il existe des obligations dans les médias classiques lors des élections alors qu’elles sont absentes dans l’espace informationnel numérique. Le deuxième point est économique, un contenu qui devient viral bien souvent, est poussé par les plateformes pour y agréger de la publicité et générer des revenus. Le troisième volet est d’ordre pédagogique, nos enfants n’ont pas les codes pour se protéger de la désinformation et il faut évidemment leur apprendre à décrypter le vrai du faux sur les réseaux sociaux. Le quatrième, consiste à protéger notre système démocratique européen en y associant de façon générale la cybersécurité. »

Outil d’autorégulation…

Bruxelles prévoit aussi de présenter d’ici la fin de l’année un projet de régulation des publicités politiques et du ciblage des utilisateurs à partir de leurs données personnelles.Pour l’instant, le code présenté par la Commission se veut un outil d’autorégulation, mais il a vocation à devenir plus contraignant avec la future législation sur le numérique dénommée le « Digital Services Act » que l’UE compte adopter l’année prochaine.

kadi

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