Le pays d’Aise du Sud-Est faisait figure de modèle dans la lutte contre le Covid-19. Le Vietnam doit pourtant faire face actuellement à une recrudescence du nombre de cas positifs, causée notamment par un variant hybride hautement transmissible. Les infections depuis fin avril représentent plus de la moitié des 7 400 cas enregistrés parmi sa population de 98 millions d’habitants. Pour freiner la progression du virus, les autorités ont décidé de suspendre les vols internationaux et de reconfiner les quartiers à risque. 

Avec notre correspondant à Hô-Chi-Minh-Ville, Frédéric Noir

Isolé, le Vietnam risque de l’être encore davantage. Si le pays avait interdit les vols commerciaux internationaux depuis début 2020, des experts étrangers ainsi que des citoyens vietnamiens étaient encore autorisés à y rentrer sous réserve d’effectuer trois semaines de quarantaine dans des lieux sécurisés. 

Mais pour empêcher la propagation du virus, le gouvernement a décidé de suspendre tous les vols en provenance de l’étranger, ce jusqu’au 7 juin à Hanoï et jusqu’au 14 juin à Hô-Chi-Minh-Ville.

Parallèlement, Hô-Chi-Minh-Ville, qui avait déjà vu certains commerces non essentiels fermer leurs portes, est soumise depuis ce lundi à un nouveau tour de vis avec la mise en place de mesures de distanciation sociale. Les rassemblements de plus de 10 personnes en public sont notamment interdits. 

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1 % de la population a été vaccinée

Quant aux quartiers les plus contaminés, ils sont isolés de l’extérieur. Des checkpoints pour contrôler les entrées ont été érigés à la hâte. Les personnes souhaitant s’y rendre devant prouver qu’elles y travaillent, tout en étant soumises à des contrôles d’identités et de température. 

Dans le même temps, le gouvernement vietnamien a décidé d’accélérer les vaccinations. Mais les vaccins manquent cruellement. Pour combler son retard, le pays cherche à acheter à l’étranger. Pour l’heure, seul environ 1 % de la population a été vacciné.