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(rfi.fr)Covid: comment détecter le variant indien en France?

 (rfi.fr)Covid: comment détecter le variant indien en France?

Le variant dit indien (désormais renommé par l’OMS variant Delta) est de plus en plus un objet de préoccupation, notamment en Europe. Au Royaume-Uni, ce variant, qui serait plus transmissible, est désormais dominant. Il est à l’origine d’un rebond de l’épidémie alors que celle-ci refluait depuis plusieurs mois. En France, on redoute un tel scénario ; pour l’heure le nombre de cas de variant indien semble très faible, mais de quels moyens dispose-t-on pour le détecter ? Publicité

En France, une quarantaine de clusters ou cas isolés de variant indien ont été repérés ; cela représente globalement une centaine de cas selon le dernier décompte de Santé publique France. À noter que certains n’ont pas de lien avec l’Inde ni un pays limitrophe. Voilà pour les cas identifiés. Mais combien y en a-t–il qui ne le sont pas ? C’est toute la question.

Pour repérer les autres variants connus, britannique ou sud-africain et brésilien, on utilise en routine des tests PCR dits de criblage ; ils sont réalisés sur la moitié des cas positifs de coronavirus en France. Ils détectent des mutations que l’on a prédéfinies, caractéristiques des variants que l’on recherche.

► À lire aussi : Covid-19: la progression du variant indien inquiète au Royaume-Uni

Or, pour l’instant, il n’y a pas de kit permettant d’identifier les mutations spécifiques du variant indien. Les laboratoires devraient en avoir d’ici à quelques semaines. Reste le séquençage, une technique très précise, qui analyse le génome du virus ; cependant elle est plus lourde et le nombre de séquençages, bien qu’il se soit accru depuis un an, reste assez limité en France, contrairement au Royaume-Uni. On ne peut donc pas savoir si oui ou non le variant indien est en train de se propager en France à bas bruit, incognito.

► À lire aussi : Covid-19 en France: la décrue permet-elle de s’affranchir du masque en extérieur?

Que sait-on sur le variant indien ?

En réalité, il n’y a pas un variant indien, mais trois. Si tous appartiennent au même groupe, il est vrai que l’un fait plus parler de lui que les autres, car il s’est diffusé plus largement. Son profil préoccupe. Il semble bel et bien qu’il soit plus transmissible que le variant dit britannique, qui lui-même était déjà bien plus contagieux que le virus originel. Il aurait donc un avantage compétitif ; au Royaume-Uni, ce mutant indien a détrôné le variant britannique, il est majoritaire désormais parmi les cas recensés, et est à l’origine d’une reprise de l’épidémie. Et c’est comme une impression de déjà vu : l’hiver dernier, c’est le variant britannique qui supplantait rapidement la souche historique, outre-Manche mais aussi dans le reste de l’Europe et ailleurs, provoquant des flambées épidémiques.
Autre motif de préoccupation : l’impact de ce mutant indien sur l’efficacité des vaccins. Celle-ci serait amoindrie après la première dose, selon des données britanniques sur les vaccins AstraZeneca et Pfizer. L’efficacité sur les formes symptomatiques ne serait alors que de 33%. En revanche, elle serait presque entièrement restaurée après la 2e dose. Ce qui pose la question du délai entre les 2 doses, pour les pays qui avaient fait le choix de l’allonger.
 

kadi

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