l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

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(rfi.fr)À la Une: petits Français et grands Suisses

 (rfi.fr)À la Une: petits Français et grands Suisses

L’équipe de France de football, championne du monde en titre, s’est donc inclinée ce lundi soir 28 juin en huitièmes de finale de l’Euro 2021, face à une équipe suisse qui était qualifiée, avant le match, de modeste.

« Ce fut incroyable, majestueux, extraordinaire, désespérant, aussi, et au final, les Bleus et leurs supporters n’ont plus que leurs yeux pour pleurer, soupire L’Équipe. La France figurait évidemment parmi les favoris de l’épreuve, mais elle a pris une sacrée claque, et la porte avec, au terme d’un scénario de dingue face à la Suisse (3-3 après prolongations et 4-5 aux tirs aux buts). Donnant le bâton pour se faire battre pendant près d’une heure face à une machine parfaitement huilée, les Bleus ont à un moment tout renversé, portés par la grâce retrouvée de plusieurs de leurs joueurs, avant de craquer, puis d’être emportés au terme de la séance de tirs au but. »

Et le quotidien sportif de s’exclamer en Une: « Anéantis ». « Dans cette soirée rare et frappadingue, les Bleus n’ont rien maîtrisé, ni l’organisation choisie par Didier Deschamps, ni leur avance de deux buts à dix minutes de la fin, ce à quoi jamais l’équipe championne du monde n’aurait consenti. Ils ont basculé en permanence du naufrage au bonheur et inversement, parce qu’ils jouent sur un fil, faute d’un cadre qui puisse les rendre solides, et parce qu’ils vivent un été sans repères, du moins sans les repères d’avant. », estime L’Équipe

Se réinventer !

« La désillusion », lance Le Parisien en première page, avec cette photo d’un Mbappé défait après son tir au but raté.

« Les Français n’ont jamais trouvé la clé, donnant le sentiment d’une perte d’équilibre, souffle Le Parisien. Ils ont trop souvent marché à l’ordinaire, un comble pour des joueurs aux CV extraordinaires. L’échec de la défense (à trois ou à quatre) comme les pétards mouillés d’individualités peu inspirées ou l’incapacité à gérer deux buts d’avance face à la Suisse incarnent cette impuissance. Et Didier Deschamps n’a pas pu inverser la tendance, une première pour lui en bleu. Ils n’étaient plus tout à fait une équipe. »

Et, prévient Le Parisien, « pour le redevenir d’ici à la Coupe du monde, dans 18 mois, le sélectionneur, s’il reste, va devoir se réinventer. Un sacré challenge. »

La Suisse a déjoué tous les pronostics

Alors bravo à la Suisse, relève Le Figaro, « la Suisse qui est revenue de nulle part. Pour sortir cette équipe de France, il fallait tout de même du mental et cette équipe suisse en a fait preuve. Car en début de seconde période, la Nati est passée tout près du break sur un penalty raté et a ensuite encaissé trois buts en 18 minutes. On aurait pu la croire assommée, sauf qu’au prix d’efforts monumentaux, elle est revenue de 1-3 à 3-3 en dix minutes. Avant de résister, puis de faire la différence dans la fatidique séance de tirs au but. Annoncée perdante par beaucoup d’observateurs, cette Suisse a déjoué tous les pronostics. »

Présidentielle de 2022 : le bal est ouvert

À la Une également, le bal des prétendants est lancé pour la présidentielle de l’année prochaine. « Bertrand-Macron : une droite pour deux », titre Libération.

En effet, précise le journal, « affaibli par les mauvais résultats de son camp, dimanche, le chef de l’État doit contenir l’élan du patron des Hauts-de-France, réélu triomphalement face au RN. Pour ne pas laisser trop d’espace à droite, le locataire de l’Élysée entend défendre son bilan et relancer les réformes économiques, […] notamment celle des retraites, perçue comme étant “de droite”. »

Du côté des Républicains, « avec les régionales, l’espoir est revenu, relève pour sa part Le Figaro. Reste à entretenir la flamme d’ici à la présidentielle. » Et « plus vite un capitaine sera désigné, plus vite il pourra recoller les morceaux, estime le journal, et rassembler autour de lui, orienter le jeu et imposer son tempo à ses vrais adversaires. »

Alors, « pour Bertrand, comme pour Pécresse ou Wauquiez, le défi est à la fois simple et de taille, pointent Les Dernières Nouvelles d’Alsace : il faut retrouver l’alchimie qui avait porté Nicolas Sarkozy au pouvoir en 2007. Autrement dit, capter le vote populaire et en même temps celui de la droite la plus radicale sans effaroucher la frange républicaine, ce qui nécessite une grande souplesse. Mais avant ça, il faut s’imposer naturellement au sein de sa famille politique. Et éviter d’en passer par ces primaires dévastatrices qui avaient fait tant de dégâts à droite, et à gauche, en 2017. »

houssainatou

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