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(guineenews)Après sa libération conditionnelle : les premiers mots d’Ousmane Gaoual

 (guineenews)Après sa libération conditionnelle : les premiers mots d’Ousmane Gaoual

A peine libéré après huit mois de détention avec trois de ses collègues, dans le cadre d’une liberté sous condition, l’opposant Ousmane Gaoual Diallo a accepté de confier ses toutes premières impressions à Guinéenews. Dans ce bref entretien qu’il nous accordé, l’ancien député apprécie la liberté retrouvée et lève un coin du voile sur son agenda à court terme.

A l’entame de son propos, l’ancien député déclare : « nous sommes plutôt d’une joie mesurée par rapport à cette action de liberté conditionnelle. Parce que nos pensées vont à l’endroit de nos concitoyens qui sont morts pendant leur détention. Et également à nos collègues qui n’ont pas bénéficié de ces mêmes mesures pour être parmi nous. J’exhorte l’ensemble de ceux qui se sont impliqués dans la procédure, à continuer à œuvrer afin que les autres soient libres. C’est le cas ; entre autres, de Elhadj Abdoulaye, l’imam de Wanindara, Etienne Soropogui, président du mouvement ‘’Nos valeurs communes’’, de Kéamou Bogola Haba… »

Les vifs remerciements après avoir goûté aux délices d’une liberté retrouvée

Ousmane Gaoual a profité également de l’occasion pour adresser ses vifs remerciements à tous ceux qui sont connus ou anonymes qui, directement ou indirectement, ont œuvré pour leur libération.

« De nos collègues et responsables de l’UFDG, à l’ANAD, les organisations des droits de l’homme, des pays amis comme la France, tous ces anonymes qui se sont impliqués. Sans oublier la presse qui a couvert l’actualité concernant nos conditions de détention et nos problèmes de santé durant ces neuf mois. Qu’ils en soient tous remerciés », a-t-il lancé.

Perspectives et souhaits

Dans le cadre des perspectives, l’opposant « espère la concrétisation de la décrispation attendue dans le pays » avant de préciser qu’ils consacreront l’essentiel de leur temps à leur problème de santé. Tout en essayant d’agir en faveur de leurs collègues détenus puissent recouvrer la liberté.

Ibrahima Diallo

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