l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

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(Guineenews.org)Collision par l’arrière : un impact toujours mortel !

 (Guineenews.org)Collision par l’arrière :   un impact toujours mortel !

C’est le cas de le dire, quand un véhicule roulant à vive allure, surtout en rase campagne, percute l’arrière de celui qu’il suit, ses occupants ont très peu de chance de s’en sortir indemnes, surtout ceux assis à l’avant (chauffeur et passager(s).

En général, ils meurent sur le coup, des suites du choc très violent qu’ils subissent de plein fouet sur les parties hautes de leur corps : la tête et le thorax. En plus, leurs membres supérieurs sont également atteints et portent de graves lésions, comme des fractures multiples, quelquefois ouvertes.

Le bilan est plus grave, lorsqu’ils ne portent pas la ceinture de sécurité. Dans ce cas, le risque de mort brutale ou de graves préjudices corporels s’étend à tous les occupants du véhicule, même ceux assis à l’arrière. Après le choc, ils sont tous, littéralement projetés dans tous les sens.

Ce que nous disons là est parfaitement vérifiable. Il s’agit d’une loi immuable de la physique, qui s’applique à l’automobile. Quiconque la viole en pâtit et la paye au prix fort.

Et lorsqu’on pense qu’en pareil cas, l’enjeu porte sur la sécurité des personnes et de leurs biens et même sur la survie des individus, on comprend bien tout l’intérêt qu’il y a à se préoccuper de pareil sujet.

Dans la formation d’un certain niveau en technique de maintenance et de conduite automobile, on apprend que l’impact est égal au carré de la vitesse.

Ce qui veut dire que, plus on roule vite, plus les dégâts enregistrés en cas de collision sont considérables.

On enseigne également qu’un véhicule en mouvement qui est soumis à un freinage brusque, ne s’arrête jamais pile, ou sur place, pour utiliser le langage courant de chez nous. Cela est amplement vérifié par des séries de tests pratiqués à cet effet.  A défaut de disposer du système de freinage ABS qui équipe aujourd’hui la majorité des véhicules, tous les autres qui en sont dépourvus, enregistrent un blocage des roues, suivi de dérapage et de sortie de route, lorsqu’on les soumet à un freinage brusque.

Schématiquement, le fonctionnement du frein et sa capacité à immobiliser un véhicule obéissent à un principe simple. Quand on actionne la pédale, les plaquettes et les garnitures adhèrent aux disques et aux tambours. Ce contact franc n’est pas statique. Il subit une friction due à l’entraînement des roues en mouvement. Celles-ci tournent encore un certain temps, après qu’on ait actionné les freins.

L’effet du frottement qui se produit, agit graduellement et permet que le véhicule, poussé par son élan, s’arrête en toute sécurité.

On dit alors que les freins ont transformé l’énergie cinétique, autrement appelée énergie du mouvement, en chaleur.

Ce processus se décompose en trois étapes. Il commence au moment où le conducteur formule l’intention de s’arrêter, sans même que cela soit effectif. A cet instant, il a levé son pied de l’accélérateur, mais n’a pas encore actionné le frein.  Ce laps de temps qui s’écoule entre l’intention formulée et l’action de freiner, s’appelle temps de réaction. Le véhicule roule toujours, sensiblement à la même vitesse.

Ensuite, il appuie sur la pédale de freins, pour s’arrêter. Aussitôt, les phénomènes physiques décrits plus haut s’enclenchent et le processus mécanique qui s’ensuit permet que le véhicule s’arrête au bout d’une certaine distance, appelée distance de freinage.

Il y a donc eu des étapes de franchies, avant l’immobilisation totale du véhicule. Entre l’intention de s’arrêter, formulée par le conducteur et son arrêt effectif, il a fallu une certaine distance, qui est la distance d’arrêt.

C’est elle qui sert d’indicateur dans certaines procédures de constat. Elle permet, quoique de façon empirique, d’apprécier  la vitesse et d’évaluer la distance de sécurité.

Elle est la somme des deux premières distances citées dans cet ‘’énoncé technique’’ : celle parcourue pendant le temps de réaction et celle pendant le freinage.

C’est après cette approche basique que l’on parle de la distance de sécurité. Une notion essentielle, à bien des égards, pour éviter les chocs par l’arrière, hélas, toujours mortels quand ils se produisent à vive allure. Ce qui est le cas, souvent en rase campagne, où l’on voit, comme à l’image ici affichée, un véhicule profondément encastré sous un camion à l’arrêt.

Dans ce cas de figure, la vitesse est toujours le principal facteur évoqué. L’expérience nous a appris que plus on va vite, plus on a du mal à arrêter son véhicule et moins vite on aperçoit les obstacles présents sur la route.

De même, plus on serre de près le véhicule qu’on suit, plus on a la chance de le heurter, lorsqu’il freine. Surtout quand la chaussée est mouillée, donc glissante.

C’est justement, ce à quoi sont confrontés les usagers, dans la capitale. Les pluies ont multiplié les chocs par l’arrière. Tous les commissariats de police routière en font mention.

Heureusement que ces accidents n’entraînent que des dommages matériels, généralement légers. Un bilan amoindri que l’on doit surtout, à la vitesse modérée pratiquée en ville.

Il faut dire que le calcul de la distance de sécurité entre les véhicules en marche est basé essentiellement sur la vitesse de roulage. Plus on roule vite, plus la distance de sécurité doit être allongée. S’y ajoutent bien d’autres éléments dont nous ne ferons pas mention ici. Nous n’occulterons cependant pas le rôle du conducteur qui est essentiel pour garantir à tout ce processus, un fonctionnement correct et sûr.

Ce sont ses qualités et ses aptitudes qui vont l’amener à réagir correctement, face aux circonstances qui se présentent. Il adapte sa vitesse, anticipe et observe tout autour de lui pour déceler tout risque éventuel. Il tient compte de la circulation ambiante, apprécie la visibilité, l’état de la chaussée et de ses pneumatiques, le chargement, le poids et le gabarit de son véhicule. En somme, il fait tout pour s’assurer un bon voyage.

L’expérience a montré qu’un tel comportement met à l’abri des mauvaises surprises.

Rappelons-nous toujours qu’un véhicule ne s’arrête pile ou ’’bouge pas’’, que lorsqu’il heurte un obstacle fixe, rigide et indéformable : l’arrière d’une carrosserie de camion, un mur, un pilier ou un arbre, par exemple.

En pareil cas, les dégâts sont toujours considérables. Il n’y a rien qui les atténue.

Restons prudents et ne l’oublions pas !

houssainatou

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