La récente libération  des détenus politiques continue de défrayer la chronique. Si pour Mohamed Tall de l’UFR et cie, il y a eu du deux poids deux mesures dans la gestion de ce dossier, le porte-parole du gouvernement, quant à lui, a rejeté en bloc leurs arguments. Tibou Kamara s’est exprimé au sortir du Conseil des ministres tenu ce jeudi 29 juillet 2021. Lisez !

« La justice dans la sérénité, dans le respect de l’autorité de la justice et dans l’indépendance des magistrats, fait un travail qui est en train de produire des résultats.

Nous ne sommes pas à la première vague de libération. Peut-être ces personnalités sont beaucoup plus connues que des citoyens anonymes ou d’autres personnes dans le cadre de l’instruction des mêmes affaires qui ont eu à recouvrer la liberté. Il appartient à chacun d’entre nous d’avoir confiance en nos institutions en particulier à notre justice qui a fait la preuve à travers plusieurs cas la preuve de son indépendance, de sa maturité et de sa responsabilité. C’est à elle d’arrêter, d’interpeller et de libérer. C’est à elle d’instruire les différentes affaires et rend souverainement des décisions conformément aux lois de la république et à l’ultime conviction des magistrats… », a-t-il indiqué.

Il faut, par ailleurs rappeler, que la justice a récemment libéré sous conditions pour des raisons de santé quatre hauts responsables de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), à savoir Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Chérif Bah et Abdoulaye Bah.

Cependant, d’autres notamment Etienne Soropogui et Oumar Sylla, alias Foniké Mènguè (…) sont encore en prison alors qu’ils ont été arrêtés et inculpés pour les mêmes affaires.