l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

(observateurcontinental)George Soros attaque la France

 (observateurcontinental)George Soros attaque la France

L’organisation du célèbre investisseur George Soros, celui qui soutient les causes les plus importantes faisant et défaisant des situations économiques et politiques dans le monde, a décidé, par une branche d’Open Society, avec d’autres organisations de la société civile, de s’attaquer à la France par l’intermédiaire d’une action légale en saisissant le Conseil d’Etat pour discrimination raciale systémique.  

Les forces françaises de l’ordre sont accusés de racisme. Le pays des droits de l’Homme est une nouvelle fois épinglé alors que le président français, Emmanuel Macron, avait reconnu ces violences policières. 

Pourquoi cette action? Sur sa page, l’Open Society Justice explique son action. On va «en justice pour lutter contre les tactiques racistes de la police française» tout en indiquant qu’ «une longue campagne judiciaire pour contester la discrimination raciale par les policiers français est entrée dans une nouvelle étape, avec le dépôt d’une plainte collective contre les procédures discriminatoires d’interpellation et de fouille connues en français sous le nom de “contrôle au faciès”».

Ce dépôt effectué par des avocats, des groupes de défense et des particuliers a été réalisé devant le Conseil d’Etat à Paris et utilise une nouvelle procédure de recours collectif introduite en 2016. Parmi les plaignants, il y a l’Open Society Justice qui réclame au gouvernement français d’adopter un bloc des réformes globales pour remédier à la nature systémique du profilage ethnique qui, selon l’ONG de Soros «se manifeste par des interpellations policières discriminatoires». Mais, il y a aussi Amnesty International au côté de l’ONG de Soros car «la France n’a pas pris les mesures nécessaires pour empêcher et sanctionner les contrôles d’identité au faciès, une forme de discrimination systémique». 

Six organisations humanitaires dénoncent la France. En tout, avec Amnesty International France et l’Open Society, six organisations françaises et internationales de défense des droits humains ont lancé une action de groupe contre l’Etat français: la Maison Communautaire pour un Développement Solidaire (MCDS), Pazapas, Réseau Egalité, Antidiscrimination, Justice Interdisciplinaire (Reaji), Human Rights Watch.

Le 27 janvier 2021, ces organisations avaient envoyé une mise en demeure au Premier ministre, au ministre de l’Intérieur et au ministre de la Justice «pour leur demander d’engager des réformes structurelles et des mesures concrètes afin de mettre un terme aux pratiques policières discriminatoires, qui ont été [en pus] reconnues par le président de la République», mais que «les autorités n’ont pas répondu à la mise en demeure dans la période de quatre mois prévue par la loi». Les organisations regrettent, donc, ce silence.
 
«En raison de leur race». Issa Coulibaly, qui dirige Pazapas, un groupe de jeunes dans le quartier de Belleville à Paris et Myriame Matari, une avocate basée à Lyon, dans le centre de la France, expliquent sur le site de l’Open Society Justice la teneur de cette plainte. Pour Issa Coulibaly, «le contrôle au faciès est un problème parce que cela arrive très souvent et c’est une expérience qui n’affecte que certaines personnes et qui n’est pas vécue par les autres qui ne sont pas une cible, qui ne vivent pas l’expérience», rajoutant que «ceux qui ne le vivent pas, ne le savent pas». Issa Coulibaly explique que «cela se fait totalement à la discrétion de l’officier concerné» et que «vous ne savez jamais pourquoi vous êtes arrêté». Selon elle, il faut y tirer ses propres conclusions car «les personnes arrêtées sont traitées de cette façon en raison de leur race» et «cela commence très jeune, à 12, 13 ou 14 ans». Elle pointe du doigt qu’on peut «être arrêté en pleine rue, être choisi dans un groupe, être fouillé, devant tout le monde». Elles expliquent que «tout cela a lieu pour rien et cela arrive peut-être plusieurs fois le même jour». L’avocate, elle, précise que «c’est avant tout un rappel que vous n’êtes pas membre de la société française» et que «cela renforce les préjugés» parce que «d’autres personnes voient le même genre de personnes être arrêtées tout le temps» et «cela alimente le racisme, la xénophobie et les images négatives».

De nombreux témoignages sur 220 pages. Amnesty International souligne que «cette action de groupe constitue une procédure innovante en ce qu’elle permet à des associations de la société civile de demander à la justice de contraindre les autorités responsables à prendre les mesures utiles à la disparition des graves illégalités que constitue cette pratique généralisée». «La requête de 220 pages» a été adressée au juge administratif et qu’elle comprend «de nombreux témoignages de personnes ayant subi des contrôles d’identité discriminatoires dans différentes villes à travers le territoire français (Paris, Rennes, Beauvais, Lorient, Châtellerault, Eybens, Lyon, Toulouse et Lille), ainsi que ceux de plusieurs policiers confirmant ces pratiques discriminatoires».

Ses organisations humanitaires attendent avec impatience les actes après les paroles du président français. Le pire c’est qu’elles confirment qu’aujourd’hui en France, «on peut être arrêté en pleine rue, être choisi dans un groupe» en raison d’un certain profil.

houssainatou

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Related post