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(rfi.fr)Afghanistan: la priorité du pouvoir français est le rapatriement.

 (rfi.fr)Afghanistan: la priorité du pouvoir français est le rapatriement.

Selon la ministre des Armées Florence Parly, la France effectue une première évacuation de ressortissants présents sur le sol afghan ce lundi 16 août 2021. Au lendemain de la victoire des talibans, une première rotation entre Kaboul et la base française des Emirats arabes unis (EAU), où ont été déployés deux avions militaires, était prévue dans la journée. Selon Paris, il reste plusieurs dizaines de citoyens français dans ce pays. Publicité

La France compte deux avions mobilisés, deux gros avions de transport militaire. Le premier est un C130 mis à disposition de Paris par le Royaume-Uni. L’appareil est parti dans la matinée de Dubaï, où se trouve notre envoyé spécial Vincent Souriau. À son bord, une poignée de militaires français. L’appareil s’est posé à Kaboul en fin de matinée, heure française.

Le 1er avion du dispositif français, un C-130 prêté par l’armée britannique, vient de se poser à l’aéroport de #Kaboul. L’A400M y est attendu en début de soirée. Il y a maintenant 250 personnes, 50 Français et 200 Afghans, sur les listes françaises d’évacuation @RFI #Afghanistan— Vincent Souriau (@vzrfi) August 16, 2021

Le deuxième appareil est un A400M français, qui a quitté Orléans ce lundi, en direction d’Abou Dhabi. À l’aller, il transporte ce que l’armée appelle des « facilitateurs », en vue de l’évacuation des Français. C’est-à-dire des logisticiens, des médecins, du personnel habitué à ce type d’opérations.

Les premières rotations avec l’aéroport de Kaboul étaient prévus pour le début de soirée, ce lundi. D’après les chiffres que RFI a pu recouper, 250 personnes seraient concernées, dont 50 Français et 200 Afghans. Le chiffre peut encore grimper en fonction des dossiers de visas qui se présentent aux autorités françaises.

→ À la Une de la revue de presse Afrique : Une situation comparable au Mali ?

Après l’entrée des talibans à Kaboul, dimanche, l’Élysée a annoncé qu’Emmanuel Macron allait prononcer une allocution sur l’Afghanistan lundi soir à 20 heures. Le président s’exprimera après un Conseil de défense prévu à la mi-journée. Comme à son habitude, il veut montrer à ses concitoyens qu’il est à la manœuvre.

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Cette fois, il ne sera pas question de Covid-19 mais bien des talibans. L’accélération des insurgés a pris les Occidentaux de court, et beaucoup de questions, en premier lieu sur les évacuations, se posent pour Paris. À l’Élysée, on insiste sur la difficile localisation des personnes, et la complexité de leur acheminement en toute sécurité.

Il s’agit, explique Valérie Gas, du service politique de RFI, de permettre à tous ces Français ainsi qu’à des Afghans qui ont travaillé pour la France, de rejoindre l’aéroport où l’ambassade de France a été transférée. Transférée et non pas fermée, afin de continuer à délivrer des visas, insiste un conseiller du président.

→ À la Une de la revue de presse française : Les talibans maîtres dans Kaboul

Avant de s’exprimer, M. Macron devait évaluer la situation jugée « extrêmement grave » en Afghanistan, lors de son Conseil de défense de la mi-journée, auquel participent la ministre des Armées, mais également le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui s’est entretenu avec son homologue américain Antony Blinken.

#Afghanistan J’ai appelé ce soir mon homologue 🇺🇸 @SecBlinken pour évoquer la situation dramatique à Kaboul. Pleine mobilisation pour permettre l’évacuation sûre et rapide de tous nos ressortissants et des personnes de la société civile afghane menacées pour leur engagement.— Jean-Yves Le Drian (@JY_LeDrian) August 15, 2021

À lire aussi : en Afghanistan, les talibans prennent Kaboul, les Occidentaux évacuent

Une image pour l'Histoire : le président français Emmanuel Macron accompagné de son homologue afghan Ashraf Ghani et du rival de ce dernier à la dernière présidentielle avant le retour des talobans, Abdullah Abdullah (à gauche). Bruxelles, juin 2018.
Une image pour l’Histoire : le président français Emmanuel Macron accompagné de son homologue afghan Ashraf Ghani et du rival de ce dernier à la dernière présidentielle avant le retour des talobans, Abdullah Abdullah (à gauche). Bruxelles, juin 2018. AFP – LUDOVIC MARIN

kadi

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