L’Arc de Triomphe, situé à Paris en haut des Champs-Élysées, va bientôt changer d’aspect, l’espace d’une quinzaine de jours. À la mi-septembre, il ressemblera à un paquet cadeau géant. C’est ce qu’a voulu l’artiste bulgare Christo, décédé en mai 2020, et qui avait déjà empaqueté le Pont-Neuf à Paris en 1985. Publicité
Les travaux d’empaquetage de l’Arc de Triomphe ont commencé le 15 juillet dernier, alors que le monument continue d’accueillir des visiteurs. Sur la place de l’Étoile, entre grues et échafaudages, le chantier est actuellement à mi-parcours. Des structures métalliques enserrent le bâtiment avant qu’il ne soit empaqueté à la mi-septembre.
« Là en ce moment, on est en train de terminer la pose de cette structure métallique qui enveloppe complètement l’arc de triomphe, afin que la toile n’abîme pas le monument » explique Soraya Chaar qui coordonne les différentes équipes.
Pour habiller le monument et lui donner un aspect de paquet cadeau, il va falloir en effet beaucoup de tissu et des centaines de mètres de cordes rouges.
« Nous avons besoin de 25 000 mètres carrés de tissus, cela représente cinq terrains de football. Nous avons aussi besoin de 3000 mètres de cordes. C’est la distance qui sépare l’arc de triomphe de la pyramide du Louvre », précise Laure Martin qui préside le projet.
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Le respect de la cérémonie de ravivage de la flamme
En tout ce sont 150 ouvriers qui travaillent jour et nuit sur le chantier. Le seul arrêt, c’est à 18h tous les soirs pour la cérémonie de ravivage de la flamme du soldat inconnu.
« La cérémonie de ravivage de la flamme a lieu depuis le 11 novembre 1923, tous les jours, rappelle Bruno Cordeau, l’administrateur de l’Arc de Triomphe. Donc tous les jours entre 18h et 19h le chantier s’arrête pour respecter la solennité de l’instant. »
Entièrement autofinancé, l’empaquetage de l’Arc de Triomphe va coûter 14 millions d’euros.
