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(rfi.fr)Beauvau de la sécurité: Macron critiqué à droite comme à gauche

 (rfi.fr)Beauvau de la sécurité: Macron critiqué à droite comme à gauche

Plusieurs élus de droite comme de gauche ont critiqué mardi 14 septembre les conclusions du Beauvau de la sécurité présentées à Roubaix par Emmanuel Macron

Venu écouter le président de la République en tant que président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a jugé qu’Emmanuel Macron avait prononcé un « discours de candidat » et qu’il était « passé à côté de la sécurité pendant tout son mandat, parce qu’il n’a jamais été élu ».

En saluant le chef de l’Etat, Xavier Bertrand lui a glissé en le regardant: « on aura un débat, un vrai débat ». « C’est normal », a répondu Emmanuel Macron à Xavier Bertrand, qui doit présenter ses propositions sur la sécurité mercredi à Saint-Quentin, dans l’Aisne.

Pour Valérie Pécresse, candidate à une primaire de la droite, « Macron candidat essaie de faire oublier Macron président. Il promet le contraire ou tout ce qu’il n’a pas fait pendant 5 ans ». « Il reprend sans vergogne des propositions qui ont déjà été votées à l’initiative de la droite », a ajouté la présidente de la région Ile-de-France sur LCI.

La plupart des mesures, ou mesurettes parfois, qu’il a annoncé ne viendraient se mettre en place qu’après son quinquennat. Le président de la République fait de la communication, il est en campagne, il essaie de rassurer les policiers et la population, mais en termes d’actions concrètes, on cherche encore.

« A six mois de l’élection présidentielle, après neuf semestres d’aggravation des chiffres de la violence, quelle crédibilité pour la politique de sécurité d’Emmanuel Macron? », a demandé le questeur LR du Sénat Philippe Bas. La sénatrice LR Valérie Boyer s’est félicité « de voir qu’Emmanuel Macron nous promet de faire en quelques mois (juste avant la présidentielle) ce qui n’a pas été fait pendant 5 ans ».

A gauche, le député LFI du Nord, Ugo Bernalicis, a dénoncé lui aussi un « discours de candidat ». La politique de sécurité d’Emmanuel Macron ne présente « aucune inflexion par rapport aux manifestations nombreuses contre la loi (sur la) sécurité globale et nombreuses exactions de la police », a-t-il ajouté, plaidant pour « un programme de rupture » en la matière.

Il vient nous dire : “voilà ce que je ferais peut-être demain de façon aléatoire si je suis réélu président de la République”. Sur les 64 propositions qu’il fait, je crois que les deux tiers sont prévus pour l’après-présidentielle.

David Habib, député PS

Valérie Gas

Le groupe socialiste au Sénat a déploré « un énième coup de communication », considérant que « les rapports entre police et population et les conditions de travail des forces de l’ordre auraient notamment mérité une réflexion plus approfondie ».

Emmanuel Macron a promis 500 millions d’euros supplémentaires en 2022 pour mettre en œuvre les mesures décidées au Beauvau de la sécurité, qui va renforcer les moyens des forces de l’ordre. Il a aussi annoncé la mise en place d’ « une instance de contrôle parlementaire des forces de l’ordre », en réponse aux critiques visant l’IGPN et l’IGGN (police et gendarmerie), excluant au passage une véritable refonte de la police des polices.

Là encore une fois, on met en place un truc histoire de dire qu’on a fait quelque chose et puis circulez y a rien à voir. Donc c’est le candidat Emmanuel Macron à la présidentielle et pas du tout le président de la République qui s’est adressé à nous. Donc je suis terriblement déçu.

houssainatou

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