« Une défaite retentissante qui sonne comme un sérieux avertissement », pour Joe Biden, titre le Wall Street Journal. « Les démocrates tirent la sonnette d’alarme pour 2022 » pour les élections de mi-mandat, note également le New York Times, qui explique « que les responsables du parti exhortent le président Biden à s’attaquer aux vraies préoccupations des Américains concernant la pandémie qui fait toujours rage et le pouvoir d’achat qui ne cesse de s’éroder ». Des démocrates en proie « à un profond sentiment d’appréhension », rapporte de son côté le Washington Post, « qui voient leurs chances de garder le contrôle du Congrès s’amenuiser de jour en jour dans un contexte de baisse de popularité de Joe Biden et de mécontentement généralisé ».

Même les républicains de Virginie considèrent que le succès de leur candidat Glenn Youngkin « doit moins au soutien de Trump qu’au désenchantement à l’égard de l’administration Biden », souligne le New York Times. Il y a donc péril en la demeure pour la présidence Biden, commente le correspondant américain du Guardian, qui fait valoir qu’à défaut « de trouver une contre-stratégie, certains élus démocrates pourraient abandonner Biden, préférant se retirer plutôt que d’affronter un bain de sang lors des élections de mi-mandat ». Une situation qui encourage Donald Trump dans ses espoirs de reconquête, explique de son côté Le Soir, le quotidien belge, qui note « que l’ex-président n’a pas perdu une minute pour capitaliser sur la victoire républicaine en Virginie ». Il présidera d’ailleurs dès ce soir « la première réunion d’un think tank qui regroupe de nombreux anciens de son administration ».

NSO et son logiciel espion Pegasus placés sur la « liste noire » des États-Unis

Une liste noire du département américain du commerce « habituellement réservée aux pires ennemis de l’Amérique », explique le Guardian, à l’instar « des entreprises chinoises qui soutiennent les violations des droits de l’homme et les sociétés russes qui développent des programmes d’armes biologiques et chimiques ». Le groupe israélien a donc rejoint le rang de ces sociétés parias qui « menacent la sécurité nationale des États-Unis », souligne de son côté le Washington Post, qui rappelle comment l’été dernier, la presse avait révélé que les clients de NSO parmi lesquels de nombreux gouvernements étrangers « avaient utilisé le logiciel Pegasus pour espionner via leurs smartphones des journalistes, des hommes politiques, des opposants et des entreprises ». Difficile de mesurer quel sera l’impact de la décision américaine, explique encore le Guardian, qui note qu’à tout le moins, « les gouvernements étrangers et notamment européens qui utilisent ce logiciel espion sauront en toute conscience qu’ils travaillent avec une entreprise considérée par Washington comme une menace ».

Rencontre franco-britannique à Paris, pour tenter de résoudre le conflit sur la pêche

Des « discussions qui s’annoncent tendues », estime le Daily Express, entre David Frost, le secrétaire d’État chargé du Brexit, et Clément Beaune, le secrétaire d’État aux Affaires européennes. Si Londres se félicite que la France ait reporté son ultimatum et suspendu pour l’heure ses menaces de sanctions, explique de son côté le Guardian, « le gouvernement britannique a toutefois minimisé les espoirs de percée dans le conflit avec la France sur les licences de pêche post-Brexit ». « Lord Frost devrait simplement réaffirmer la position britannique », une position inflexible, commente le Guardian, même si « la décision de relâcher sans amende le chalutier britannique intercepté mardi dernier pourrait peut-être apaiser les tensions ».

La France célèbre chaleureusement le départ de la chancelière Merkel

Des derniers adieux célébrés mercredi soir à Beaune dans la capitale bourguignonne du vin, entre œufs meurette et grands crus, le couple franco-allemand tout sourire fait la Une de nombreux quotidiens. « Un mariage de raison », salue le Süddeutsche Zeitung, qui « n’est peut-être pas le couple parfait », dit le quotidien allemand, mais qui grâce à « l’intensité de leurs échanges », a permis « d’éviter que les divergences ne dérapent » au sein de l’Union. « Il n’y a pas de meilleure preuve de cela », ajoute le Süddeutsche, « que l’escalade dans le conflit de la pêche entre Paris et Londres qui vient de quitter l’Union européenne ».