Il lui est reproché d’avoir fait surveiller les familles des membres de l’équipage du San Juan. Le naufrage de ce sous-marin en 2017 avait fait 44 morts et suscité une vive émotion en Argentine.
Poursuivi pour « actes de renseignements illégaux », l’ancien président Mauricio Macri a été interdit de sortie du territoire argentin et laissé en liberté en l’échange du paiement d’une caution.
Dans une décision rendue ce mercredi, le juge Martín Bava a estimé que l’ancien chef d’État a permis l’espionnage des familles des 44 membres de l’équipage du sous-marin San Juan, dont le naufrage au large de la Patagonie en 2017 avait bouleversé l’Argentine.
À l’époque, les proches des 44 marins disparus avaient mené une intense campagne pour connaître le sort du sous-marin, qui n’a jamais pu être renfloué. Ils affirment avoir fait l’objet de filature, d’écoutes téléphoniques et d’intimidations pour abandonner leurs revendications.
Actuellement au Chili, Mauricio Macri a réagi en rejetant en bloc toutes les accusations à son encontre. Soutenu par l’ensemble des responsables de l’opposition de centre droit dont il reste l’une des principales figures, il s’est une nouvelle fois dit victime d’une persécution politique.