l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

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(rfi.fr)À la Une: Omicron menace le monde de désorganisation et de paralysie économique

 (rfi.fr)À la Une: Omicron menace le monde de désorganisation et de paralysie économique

La presse internationale se fait l’écho de cette menace, alors que le nombre de contaminations explose dans le monde entier, comme aux États-Unis où « Omicron fait des ravages dans les entreprises, dans les aéroports, les bars et les supermarchés », titre le Wall Street Journal qui met en avant « l’annulation de milliers de vols aériens, ainsi qu’une augmentation massive des absences dans les entreprises ». Contaminations ou cas contact, la ville de New York, est à nouveau au cœur de la pandémie, nous dit le Washington Post, et a du mal « assurer les services de base », « avec des dizaines de malades parmi les employés des transports en commun, mais également parmi les policiers et les ambulanciers ».

Situation également inquiétante au Royaume-Uni, où « la pénurie de personnel du NHS, du service de santé est maintenant si aigu que les soins non urgents pourraient devoir être annulés », rapporte le Daily Express qui souligne que le gouvernement britannique travaille sur « un scénario du pire », « qui pourrait impliquer l’absence de 25 % des 5,6 millions des employés du secteur public ».

Face à cette vague hautement contagieuse, « les pays repensent les règles de quarantaine et de dépistage », explique le quotidien suisse Le Temps, car « il faut à tout prix éviter que les absences massives de personnels ne paralysent l’économie et les infrastructures essentielles », souligne de son côté Die Welt qui presse notamment le gouvernement allemand d’agir au plus vite « pour raccourcir la quarantaine pour les cas contacts », qui est actuellement de deux semaines outre-Rhin. « Le Royaume-Uni, l’Espagne et les États-Unis ont déjà franchi le pas, l’Allemagne devrait en faire autant », insiste Die Welt.

Fake news : une élue américaine virée de Twitter

Car la lutte contre la pandémie passe également par la mise à l’amende des propagateurs de fake news, l’élue républicaine Marjorie Taylor Greene représentante de Géorgie vient ainsi de voir son compte Twitter suspendu, comme son mentor Donald Trump l’an passé, souligne le New York Times, qui avait été lui sanctionné pour « incitation à la violence » lors de l’assaut contre le Capitole il y a un an. Marjorie Taylor Greene est quant à elle virée de Twitter pour de multiples posts, au moins cinq tweets de « désinformation sur le Covid », dans lesquels elle affirmait notamment « que le Covid n’était pas dangereux et que les vaccins ne devraient pas être obligatoires ».

Une violation claire de la politique de Twitter sur « ses règles sur la désinformation », qui a donc entraîné sa suspension immédiate et définitive du réseau social, commente le Wall Street Journal qui rapporte également qu’en mai dernier, l’élue républicaine avait été déjà désavouée par le chef de son parti à la Chambre des représentants « pour avoir comparé la preuve de vaccination aux mesures prises par l’Allemagne nazie contre le peuple juif avant l’Holocauste ».

Berlin et Madrid fustigent la classification du nucléaire comme « énergie verte »

Cela fait la Une et les gros titres de la presse allemande et espagnole, qui s’insurgent contre la proposition de la Commission de Bruxelles rendue publique « la nuit du réveillon du 31 décembre ». « Comment une décision aussi importante que la classification “verte” des centrales nucléaires et à gaz a pu être rendue la nuit de la Saint-Sylvestre ? », s’interroge l’ensemble de la presse allemande qui, à l’instar du Tagesspiegel, dénonce « une mauvaise plaisanterie au vu des risques élevés de l’énergie nucléaire et de la charge séculaire des déchets radio-actifs ». Le quotidien allemand voit dans cette décision « l’expression du seul intérêt du président français Emmanuel Macron », ardent défenseur de l’énergie nucléaire.

Même rejet côté espagnol, qui enrage contre une décision qui « n’a aucun sens et envoie un mauvais signal pour la transition énergétique de l’UE », assène El Pais. Berlin et Madrid entendent se battre contre ce projet, même s’« il faudrait pour cela réunir au moins 20 États membres, ce qui paraît hors de portée », analyse de son côté le quotidien belge Le Soir.

Près de la moitié des 7 000 langues mondiales menacées de disparition

Information relayée par Die Welt, qui cite une enquête australienne alarmante, selon laquelle si rien n’est fait sur les 3 500 langues aujourd’hui menacées « 1 500 d’entre elles », en dialecte, en patois, pourraient disparaître purement et simplement « d’ici à la fin du siècle ».

« Au moins une langue sera perdue chaque mois », au cours des 40 prochaines années, la faute en partie à la construction de routes vers des villages reculés « qui aideraient les langues dominantes à écraser les plus petites », révèle encore cette étude qui prône « la mise en place de programmes scolaires favorisant l’enseignement bilingue pour encourager la maîtrise des langues indigènes aux côtés des langues régionales dominantes ». « Chaque disparition de langue est une perte immense pour notre diversité culturelle humaine », mettent en garde les chercheurs.

houssainatou

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