l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

(guineenews.org)Edito Dalein, la descente aux enfers(guineenews.org)

 (guineenews.org)Edito  Dalein, la descente aux enfers(guineenews.org)

En privant  pour  la seconde fois  Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), de voyager en dehors du pays, le pouvoir veut lui tenir la bride haute. Une manière de démontrer au principal opposant au régime de Conakry que dans un étang, il n’y a pas de place pour deux dragons.

Ce mardi Cellou Dalein Diallo a été débarqué du vol de la compagnie Air Côte d’Ivoire, à bord duquel il s’apprêtait à rallier les bords de la lagune ébrié, pour participer aux obsèques du Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, décédé la semaine dernière. Cette opération policière s’est passée  à la grande stupeur des passagers et des membres d’équipage de l’avion. Une fois au sol, Dalein se verra ensuite confisquer son passeport par la police de l’air et des frontières, sans qu’aucun motif ne lui soit notifié.

Une mauvaise nouvelle de plus pour un chef de parti dont les principaux lieutenants croupissent en prison depuis plusieurs mois.

Ceci n’est qu’un remake des déboires que le leader de l’Ufdg avait   subis le 30 décembre 2020, dans le même aéroport, alors qu’il était  sur le point de s’envoler pour Bamako, où devait se dérouler l’inhumation de Soumaila Cissé, président de l’URD, dont il était très proche. Tous deux étant membres de l’Internationale libérale.

C’est d’ailleurs au nom de cette fédération mondiale des partis libéraux que Cellou devait faire le voyage sur Abidjan, pour compatir à la douleur du peuple ivoirien qui vient de perdre son Premier ministre, de manière abrupte.

Dalein se dit outré par cette mesure de l’exécutif, qu’il assimile à de l’arbitraire. D’autant qu’elle ne reposerait sur aucun acte aussi bien administratif que judiciaire, objecte-il.

De but en blanc, Cellou fait porter le chapeau de cette  restriction des libertés dont il se dit victime, au président Alpha Condé.

Si cette descente aux enfers de l’opposant le plus irréductible au pouvoir de Conakry suscite un certain émoi au sein d’une frange de l’opinion, ce n’est nullement le cas pour ses contempteurs. Ceux-ci lui en veulent d’avoir légitimé la présidentielle du 18 octobre et, partant, le troisième mandat d’Alpha Condé.

On se souvient que c’est à tâtons que Dalein s’était mis sur les rangs, lors de scrutin controversé. Sans l’onction de ses alliés du FNDC, qui avaient pourtant flairé le piège à « cons électoral ». Mais l’opposant y est allé, il a vu et a été vaincu, selon les résultats officiels. Des résultats qu’il continue de contester toujours. Ce second refus de quitter le territoire national, que Dalein vient d’essuyer, est la preuve que le dénouement de l’impasse politique n’est pas pour demain.

kadi

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Related post