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(Monde.fr)A Bruxelles, le Musée de la bande dessinée licencie un tiers de ses salariés.

 (Monde.fr)A Bruxelles, le Musée de la bande dessinée licencie un tiers de ses salariés.

Le Centre belge de la bande dessinée (CBBD) a vu sa fréquentation plonger en raison de l’absence des visiteurs étrangers.

C’est le cauchemar de tous les directeurs de musée. Acculé par la chute de fréquentation provoquée par l’épidémie de Covid-19, le Centre belge de la bande dessinée (CBBD), l’un des principaux lieux d’exposition du neuvième art, s’est séparé de près d’un tiers de ses salariés. « Nous avons dû licencier sept personnes, ce qui représente 30 % de notre personnel en équivalent temps plein », reconnaît Isabelle Debekker, la directrice du musée bruxellois, confirmant une information du site Bruzz.

Ce plan social s’explique par l’effondrement du nombre de visiteurs. De 2019 à 2020, le CBBD a vu sa fréquentation chuter de 68 %, passant de 260 000 visiteurs à moins de 84 000. « Nos visiteurs français, qui représentent en moyenne 50 % de notre fréquentation, nous ont beaucoup manqué. Les Espagnols, les Italiens et les Chinois ont carrément disparu », explique Mme Debekker. Et 2021 ne s’annonce guère mieux : même si les musées ont rouvert dès décembre 2020 en Belgique, les touristes étrangers se font rares dans les rues de la capitale.

Avant de se résoudre à un plan social, le CBBD avait tenté durant plusieurs mois de réduire ses coûts. Différents contrats de prestataires (gardiennage, etc.) ont été rompus. L’ouverture du musée a également été réduite de sept à cinq jours par semaine (hors vacances scolaires), et le prix du ticket d’entrée pour les adultes est passé de 10 à 12 euros. « Licencier n’a pas été une mesure facile qu’on a prise tout de suite », assure la directrice des lieux.

Moins de visiteurs au Musée Hergé

Propriété d’une association privée, le CBBD n’a pas eu la chance de bénéficier d’une aide publique importante, même si la bande dessinée est considérée comme un art à part entière outre-Quiévrain. En temps normal, les subventions représentent moins de 10 % de son budget. « L’an dernier, nous avons reçu une très belle aide de 180 000 euros de la région Wallonie-Bruxelles, mais cela ne suffit pas à compenser la chute de fréquentation », confie Isabelle DEbekker.

kadi

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