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(rfi.fr)Libye situation tendue après le report de la visite du Premier ministre à Benghazi

 (rfi.fr)Libye  situation tendue après le report de la visite du Premier ministre à Benghazi

L’incident qui a empêché la visite du Premier ministre libyen par intérim à Benghazi dimanche 25 avril réveille les craintes d’un retour à la case départ en Libye. Le report de cette visite est intervenu suite à un différend concernant la sécurité de l’aéroport à Benghazi lors de l’arrivée du gouvernement. Sous le contrôle des forces de Khalifa Haftar, les responsables de la sécurité de l’aéroport ont refusé de déléguer cette mission à Tripoli.

Depuis cet incident, la tension a monté d’un cran entre les deux camps rivaux qui étaient parvenus à un accord politique  l’automne dernier. Pour la première fois depuis l’installation du gouvernement d’union nationale fin mars, un enchainement de déclarations hostiles a eu lieu.

Depuis son élection par le Forum politique libyen, en février dernier, à la tête d’un gouvernement intérimaire Abdelhamid Dbeibah a pu redonner un semblant de confiance aux Libyens qui détestaient alors une classe politique corrompu et gangrénée par des luttes pour le pouvoir.

«  Calmer le jeu  »

Il a évité de nombreux pièges et a réussi à obtenir la confiance du parlement en sa formation gouvernementale. Mais les attentes des Libyens sont énormes et les défis aussi. Sa rencontre avec l’homme fort de l’est, Khalifa Haftar était attendue d’autant qu’il ne s’était pas déplacé à Benghazi pour la passation de pouvoir avec le gouvernement de l’est, ce qui lui avait été reproché.

Le report de sa visite cette fois-ci a jeté de l’huile sur le feu. « C’est une façon de faire irresponsable » vis-à-vis de Benghazi a annoncé Khaled Tordjoman, chef d’un parti politique de cette ville. De son côté, le vice-premier ministre accuse les forces du maréchal Haftar d’interdire aux membres du gouvernement de fouler le sol de Benghazi.

Rares ont été les voix qui ont appelé le gouvernement à « calmer le jeu » ou à « user de sagesse ».

Selon plusieurs observateurs, tout cela n’est que l’illustration de ce qui est à l’origine de la crise libyenne : une lutte acharnée des groupes armés pour la légalité et le pouvoir.

houssainatou

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