Twitter a annoncé prendre “des mesures contre les comptes dont l’intention apparente est de remplacer ou de promouvoir des contenus affiliés à un compte suspendu”.
Trump essuie un nouvel échec dans sa tentative de revenir sur la plateforme. Ce mercredi 5 mai, le compte ”@DJTDesk” sur Twitter, associé à Donald Trump et crée par l’équipe de l’ancien président a été suspendu par Twitter, le jour-même de sa création.
Le compte reprenait des propos tirés du blog du milliardaire républicain, “From the desk of Donald Trump” (“Depuis le bureau de Donald Trump”), une nouvelle plateforme de communication lui permettant de s’adresser à ses followers Twitter et Facebook. En début d’année, l’ex-chef d’Etat avait été évincé de Twitter pour avoir encouragé l’invasion du Capitole par une foule de ses partisans, pendant la cérémonie de certification de la victoire de Joe Biden le 6 janvier.
“Comme précisé dans notre règlement sur les tentatives d’échapper à une exclusion, nous prenons des mesures contre les comptes dont l’intention apparente est de remplacer ou de promouvoir des contenus affiliés à un compte suspendu”, a détaillé un porte-parole de l’entreprise californienne.
La plateforme l’avait d’abord suspendu provisoirement, avant de rendre la sanction permanente. Jack Dorsey, le fondateur et patron de Twitter, s’était justifié sur son profil. Selon lui, il s’agissait de la “bonne” décision, mais elle représentait quand même un ”échec à promouvoir une conversation saine”.
Facebook s’en remet à son conseil de surveillance
La plupart des grands réseaux sociaux avaient pris des mesures similaires, mais leur caractère temporaire ou définitif n’est toujours pas tranché. YouTube (Google), a indiqué attendre que le risque de violence diminue.
Facebook s’en est remis à son conseil de surveillance, mais la jeune instance a renvoyé la balle au groupe, en le sommant de décider d’ici six mois si Donald Trump pouvait revenir ou pas, et quand. Les membres internationaux de cette sorte de “cour suprême” ont néanmoins reconnu la nécessité de le bannir sur le moment.
Donald Trump comptait près de 89 millions d’abonnés sur Twitter, 35 millions sur Facebook et 24 millions sur Instagram avant d’être banni.
Sur son site web “From the Desk”, il continue d’assurer que l’élection lui a été “volée” grâce à des “fraudes” massives, sans aucune preuve. Cette plateforme est un blog chronologique similaire à Twitter et Facebook. Jusqu’ici, Trump y a publié des messages attaquant des figures politiques, ou fustigeant Twitter, Facebook et Google.
“Ce que Facebook, Twitter et Google ont fait est une honte totale et une honte pour notre pays”, a notamment écrit Trump dans un message mercredi, ajoutant que “la vérité sortira de toute façon, plus grande et plus forte que jamais”.