Accusé d’avoir violé ses deux filles en Belgique, Ibrahima Bah a été arrêté le 20 mars dernier et placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry. Depuis, le prévenu exige d’être mis à la disposition de la justice belge. Lors de la conférence trimestrielle de la police guinéenne, le porte-parole est revenu sur ce dossier qui a défrayé la toile récemment.
« Lorsque la police Belge a eu à le convoquer, il a disparu et lorsqu’il a été retrouvé, on lui a déposé d’abord des convocations, il n’a pas daigné répondre à ces convocations. Mais au lieu daller répondre, il a préféré quitter et venir sur Conakry et il est allé se réfugier à l’intérieur du pays. La police guinéenne à travers l’OPROGEM, informée puisqu’il y avait eu une plainte régulière qui a été déposée par la mère des victimes, lui a été recherché, l’a appréhendé, mis en état d’arrestation et conduit au niveau de l’OPROGEM pour des enquête. Mais il dit qu’il ne répond pas aux enquêtes menées par la police guinéenne, qu’il préfèrerait être mis à la disposition de la police Belge sous prétexte qu’il est Belge alors qu’il ne l’est pas, il bénéficie de la nationalité Belge parce que sa femme est Belge. Et à travers l’ambassade Belge, l’OPROGEM est en relation avec la police Belge et jusqu’à présent l’enquête est ouverte mais ce qui reste clair, il a été mis à la disposition du Tribunal de première instance (TPI) de Kaloum, il est à la maison centrale », a précisé le contrôleur général de police Kassé.