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(rfi.fr)Emmanuel Macron défend l’enseignement immersif des langues régionales.

 (rfi.fr)Emmanuel Macron défend l’enseignement immersif des langues régionales.

« Les langues de France sont un trésor national. Toutes, qu’elles soient issues de nos régions en métropole ou de nos territoires d’outre-mer, ne cessent d’enrichir notre culture française », assure Emmanuel Macron, mercredi 26 mai, sur Facebook. Pour le président, il s’agit d’éteindre une polémique qui divise la majorité : il assure que « rien ne saurait entraver » l’enseignement immersif en langues régionales.

Le chef de l’Etat intervient sur ce sujet après la censure par le Conseil constitutionnel vendredi de cet enseignement immersif en langues régionales, qui a provoqué l’inquiétude de nombreux élus de plusieurs régions et de son allié du MoDem François Bayrou. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Saisi par la majorité, le Conseil constitutionnel censure une partie de la proposition de loi sur les langues régionales

« Depuis des décennies, un mouvement majeur de transmission par l’école immersive, au travers d’associations comme Diwan, Seaska, les Calandretas, Bressola, ABCM et d’autres, a fait vivre ces langues et a garanti leur avenir. Rien ne saurait entraver cette action décisive », assure Emmanuel Macron. « Le droit doit libérer, jamais étouffer. Ouvrir, jamais réduire », dit-il en allusion à la décision du Conseil constitutionnel, sans la citer. « La même couleur, les mêmes accents, les mêmes mots : ce n’est pas cela, notre nation. »

Se disant « à la fois protecteur de la langue française et gardien de la richesse que constituent nos langues régionales », il explique avoir « demandé au gouvernement et au Parlement de trouver les moyens de garantir la transmission de cette diversité linguistique dans le respect des cadres pédagogiques largement reconnus depuis un demi-siècle ».

Censure de la proposition de loi Molac

Le Conseil constitutionnel a retoqué partiellement le 21 mai la proposition de loi « relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion » du député Paul Molac (groupe Libertés et territoires) en faveur des langues régionales en censurant la méthode immersive à l’école, c’est-à-dire un enseignement effectué pour une grande partie du temps scolaire dans une langue autre qu’en français. Article réservé à nos abonnés Lire aussi La loi sur les langues régionales crée des tensions au sein de la majorité

Mardi, à l’Assemblée nationale, interrogé par plusieurs élus inquiets des conséquences de cette décision sur les écoles immersives existantes, le premier ministre, Jean Castex, a annoncé qu’il missionnait deux députés pour travailler sur le sujet.

La loi Molac a été adoptée par le Parlement le 8 avril après un vote surprise de l’Assemblée, malgré l’opposition du gouvernement. Ensuite, contre le choix du premier ministre et des groupes majoritaires, la saisine du Conseil constitutionnel à titre individuel, par 61 députés de la majorité, a divisé les élus « marcheurs ».

Lundi, le président du MoDem et maire de Pau, François Bayrou, s’était élevé contre la décision du Conseil constitutionnel et avait estimé que « le président de la République [devait] s’emparer de cette question ».

kadi

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