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Le Maroc veut régler la crise des mineurs en situation irrégulière en Europe

 Le Maroc veut régler la crise des mineurs en situation irrégulière en Europe

Au Maroc, le roi Mohammed VI a déclaré vouloir régler définitivement la question des mineurs marocains en situation irrégulière en Europe. Le monarque se dit disposé à collaborer avec les pays européens et l’Union européenne pour le règlement de cette question. Cette annonce intervient alors que l’Espagne fait face à un afflux de mineurs, pour la plupart des jeunes Marocains, dans l’enclave de Ceuta, provoquant une crise majeure entre les deux pays méditerranéens. Publicité

Le Maroc est prêt à « accepter le retour des mineurs non accompagnés dûment identifiés » selon un communiqué officiel des autorités marocaines. Pour le roi, ce sont des blocages dus aux « procédures complexes des pays européens » qui mettent à mal le processus de rapatriement. 

Près de 10 000 candidats à l’exil, parmi eux au moins 1 500 mineurs, ont pénétré l’enclave espagnole de Ceuta située au nord du Maroc mi-mai. 

Des mécanismes de coopération et de rapatriement ont déjà été mis en place avec certains pays, notamment la France et l’Espagne, mais seuls plusieurs dizaines de mineurs sont de retour au Maroc.

► À lire aussi : À Ceuta, des habitants se mobilisent pour venir en aide aux migrants

Du chantage, selon l’Espagne

Rabat avait relâché ses contrôles frontaliers de son côté, en représailles à la décision de Madrid d’accueillir le chef du Front Polisario, Brahim Ghali pour lui permettre d’être soigné.

Pour l’Espagne, c’est du chantage : « lorsque des mineurs sont utilisés comme instrument pour violer les frontières territoriales de l’Espagne, c’est inacceptable », selon la ministre espagnole de la Défense Margarita Robles. 

► À lire aussi : Espagne: le chef du Front Polisario est libre de quitter le pays

Entendu par un juge espagnol ce mardi 1er juin, aucune mesure n’a été prise à l’encontre du chef des indépendantistes sahraouis, visé par deux plaintes pour « tortures » et «génocide ». Il a donc le droit de quitter l’Espagne s’il le souhaite, ce que redoute le plus le Maroc qui le considère comme un criminel de guerre. Le chef des indépendantistes sahraouis qui va quitter l’Espagne dans la soirée, a-t-on appris mardi soir auprès du gouvernement espagnol.

kadi

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