l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

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(rfi.fr)Blinken en Amérique centrale pour s’attaquer aux causes de l’arrivée des migrants.

 (rfi.fr)Blinken en Amérique centrale pour s’attaquer aux causes de l’arrivée des migrants.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken est arrivé au Costa Rica mardi 1er juin pour rencontrer ses homologues d’Amérique centrale. Au cœur de sa visite de deux jours, la question migratoire, épineux dossier pour l’administration Biden, qui a fait face, dès l’investiture du nouveau président, à un afflux de migrants à la frontière avec le Mexique. Il a donné le ton de la politique Biden en la matière.  Publicité

La coopération certes, mais sous certaines conditions. Le secrétaire d’État américain a demandé à ses homologues d’Amérique centrale un engagement ferme en faveur de la démocratie et contre la corruption. Car selon Antony Blinken, tant que les systèmes démocratiques seront menacés dans la région, les populations continueront à migrer vers les États-Unis. 

« La migration irrégulière à laquelle nous assistons ne touche pas seulement les États-Unis, a-t-il déclaré. Elle affecte pratiquement tous les pays de la région. Nous avons une responsabilité commune. Ce que nous avons besoin d’entendre de la part de nos partenaires, c’est un engagement partagé avec nous pour traiter de l’immigration irrégulière et de ses causes profondes. »

Le secrétaire d’Etat américain profite de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres du Système d’intégration centraméricain (Sica): Costa Rica, Belize, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Panama, République dominicaine et Salvador, en présence également de leur homologue mexicain, pour porter ce message. Un message que devrait également porter la vice-présidente Kamala Harris qui se rendra la semaine prochaine pour la première fois au Mexique et au Guatemala.

► À écouter : Mexique: les rares migrants qui y gagnent avec Joe Biden

4 milliards de dollars d’aide au développement

Antony Blinken a annoncé une enveloppe de 4 milliards de dollars sur quatre ans pour aider au développement des pays dits du « Triangle Nord » : le Honduras, le Guatemala et le Salvador. 

Reste à déterminer comment ces fonds vont être répartis car la dérive autoritaire du président Bukele au Salvador inquiète l’administration Biden. Sur le front des droits de l’homme, autre préoccupation pour Washington : le Nicaragua, où l’opposante principale à Daniel Ortega pourrait être interdite de campagne présidentielle, pour de présumés délits financiers. 

► À lire aussi : Nicaragua: l’opposante Cristiana Chamorro dans le collimateur des autorités

« Nous nous rencontrons à un moment où la démocratie et les droits humains sont fragilisés dans beaucoup d’endroits de la région », a regretté Antony Blinken. De fait la corruption, les atteintes aux droits de l’homme, la pauvreté et la violence sociale -encore accrus par la pandémie de Covid-19- sont de puissants leviers pour l’émigration vers la frontière Nord et l’investiture de Joe Biden en janvier a suscité beaucoup d’espoir après les années trump. En février 2021, on estimait à plus de 100 000 personnes en situation irrégulière arrêtées à la frontière sud des États-Unis. 

kadi

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