Le constructeur allemand a dévoilé deux nouveaux modèles électriques. Si le SUV iX devrait faire parler de lui, c’est bien l’i4 qui détonne, et pour cause, c’est la première berline zéro émission du B avarois.
BMW a sorti la grosse artillerie. Le constructeur munichois a décidé d’accélérer son offensive sur le marché du véhicule électrique en dévoilant l’un des modèles les plus attendus de l’année, l’i4.
Présentée en même temps que le SUV iX, l’i4 est la première berline électrique de BMW (l’i8 n’entre définitivement pas dans cette catégorie), ce qui en fait de fait la réponse du constructeur à Tesla et à sa Model 3.
Pour son i4, BMW a voulu marquer le lien de parenté avec la Série 4. Bien que la version électrique dispose d’une calandre pleine, d’optiques spécifiques et des traditionnels inserts bleus, la ressemblance est plus que frappante avec sa cousine thermique.
À l’intérieur en revanche, les différences sont nettement plus flagrantes. Soulignons qu’il s’agit du même habitacle que celui du iX, le SUV. Mais ce qui est plus notable, en dehors de l’énorme double écran qui va du poste de pilotage à l’extrémité de la console centrale, c’est la volonté de BMW de faire disparaître les boutons physiques.
C’est donc via l’écran tactile central de 14,9 pouces qu’il faudra passer pour l’essentiel des réglages d’ambiance, et de la climatisation. L’autre écran de 12,3 pouces servira strictement à l’instrumentation. L’ensemble fonctionnera grâce à la 8ème génération de l’OS du constructeur, et sera compatible avec CarPlay et Android Auto.
Près de 600 km d’autonomie
Côté motorisation, BMW déclinera son i4 en deux versions, l’eDrive 40 et la très sportive M50. La première dispose d’un moteur de 250 kW (340 ch), et de 430 Nm de couple. Elle peut atteindre une vitesse maximale de 190 km/h et boucle son 0 à 100 km/h en 5,7 secondes.
Quant à la M50, sa fiche technique donne légèrement le tournis avec un moteur de 400 kW (544 ch), un couple de 795 Nm, une vitesse maximale de 225 km/h et un 0 à 100 km/h abattu en 3,9 secondes seulement.
Nous ne sommes pas tout à fait au niveau de la Porsche Taycan ou de l’Audi e-tron GT, mais c’est également parce que BMW a pris le parti de soigner son autonomie.
En effet, bien qu’il s’agisse du même pack de batterie de 83,9 kWh de capacité (dont 80,7 de charge utile), qui équipe les deux versions, les performances sont nettement différentes d’une version à l’autre, l’eDrive 40 étant bien moins gourmande que la M50.
Ainsi, selon le cycle WLTP, la première atteint 590 km d’autonomie, là où la sportive bloque à un honorable 510 km.
Pour la partie recharge, les caractéristique sont identiques avec une capacité maximal de 210 kW, soit la possibilité de récupérer 160 km d’autonomie en 10 mn sur une borne Ionity.
