Dans une tribune qu’ils ont fait publier ce 2 juin 2021, Ousmane Gaoual Diallo, Ibrahima Chérif Bah et Cellou Baldé, ont estimé qu’il faut aller à un dialogue constructif. Ces trois, faut-il le rappeler, sont tous des hauts responsables de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), arrêtés au lendemain de la présidentielle du 18 octobre 2020. Aujourd’hui, ils croupissent tous à la Maison centrale de Conakry avec d’autres acteurs politiques et civils.
« […] Un consensus s’est dégagé pourconsidérer que ce serait là, un des premiers gages d’ouverture d’un dialogueconstructif, consensuel et inclusif. Pour nous, il est fondamentald’œuvrer dans ce sens afin d’amorcer le processus d’apaisement par le dialogueet la concertation dans le souci de renforcer l’unité nationale et la cohésionsociale », ont-ils indiqué dans leur tribune.
Mais au niveau de la Direction nationale de l’UFDG, on ne l’entend pas de cette façon. Elle estime que c’est à elle de prendre les devants pour décider de participer à un dialogue ou non.
«En tout état de cause, la position de l’UFDGpar rapport au dialogue politique relève exclusivement de la Directionnationale et de ses instances compétentes », a fait savoir le parti dans une déclaration rédigée tard ce 2 juin 2021.


