l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

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(rfi.fr)À la Une : la énième mort d’Abubakar Shekau…

 (rfi.fr)À la Une : la énième mort d’Abubakar Shekau…

« À force d’être déclaré mort, avant de resurgir comme un mauvais génie sur ressorts, éructant et menaçant, Abubakar Shekau avait paru nimbé d’une force presque surnaturelle, affirme Le Monde Afrique, celle d’un djihadiste aux neuf vies qui soignait, peut-être plus que tout, sa propre caricature et poussait l’outrance en tout : dans les massacres comme dans les clowneries de ses apparitions ; dans la violence infligée aux populations comme dans la vision poussée à l’extrême d’un djihad qui a rebuté jusqu’aux cadres de l’organisation État islamique. Abubakar Shekau, la petite cinquantaine, avait au moins réussi sur un point : prétendre incarner la figure même du djihadisme au Nigeria, même s’il n’était, depuis plus d’une décennie, que le chef d’une des principales factions de cette mouvance (…). »

Alors, « fini le démon de l’absolu, comme celui de la pitrerie, s’exclame Le Monde Afrique, Abubakar est sans doute décédé vers la mi-mai, à en croire un témoignage attribué à Abou Musab Al-Barnawi, ancien complice, rival de longue date et chef actuel de la filiale de l’État islamique coiffant la province dite d’Afrique de l’Ouest. Dans un enregistrement diffusé vendredi dernier, il confirme que le 18 mai, lors d’une offensive de ses forces dans la forêt de la Sambisa, dans le nord-est du Nigeria, Shekau a +préféré l’humiliation dans l’au-delà à une humiliation terrestre et s’est fait exploser pour éviter d’être capturé par le groupe qu’il avait créé, à l’origine, en 2015. »

Tel le phénix ?

Mais malgré tout, le doute subsiste… « Est-il (vraiment) mort ? », s’interroge Le Pays au Burkina Faso. « Difficile pour l’heure d’y répondre avec certitude. La prudence doit être d’autant plus de mise que c’est la énième fois que Shekau est donné pour mort au combat. Mais à chaque fois, tel un phénix qui renaît de ses cendres, l’homme est réapparu pour écourter la joie de ses adversaires. » Et le quotidien ouagalais de s’exclamer : « Qu’il démente donc encore s’il le peut ! »

En tout cas, poursuit-il, « tout laisse croire que même si elle venait à être confirmée, la mort d’Abubakar Shekau ne mettrait pas fin aux attaques terroristes au Nigeria. Car telle une hydre, sur l’organisation islamique, même décapitée, poussera, à coup sûr, une autre tête. »

Retour de Gbagbo : une opportunité pour aller à la réconciliation

À la Une également, le retour programmé de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Ce sera en principe le 17 juin… « Tous les feux devraient être au vert », peut-on lire dans L’Intelligent ce matin. « Nous gagnerons tous à accompagner le gouvernement, estime le journal, qui a pris acte de la venue du natif de Mama prévue le 17 juin. Nous devons aussi être solidaires des pro-Gbagbo, poursuit le journal, déterminés à célébrer leur leader. Ainsi, ferons-nous de l’événement, un moment de rassemblement, d’entente et de réconciliation vraie. Par conséquent, toute manifestation de joie devrait être considérée comme une expression légitime de personnes ayant été longtemps privées de leur leader charismatique. À l’inverse, aucun acte de provocation, de mépris des opposants à l’événement, qui pour la défense de la cause des victimes ou pour l’expression de mécontentement relative à la décision d’acquittement prononcée par la CPI, ne devraient être promus. En somme, le retour de Laurent Gbagbo au pays ne doit pas être perçu comme une occasion de levées de boucliers quelconque, mais plutôt être appréhendé comme une opportunité exceptionnelle à saisir par tous pour aller à la réconciliation nationale, ferment incontournable pour l’instauration d’une paix durable en Côte d’Ivoire. »

Claque présidentielle : « Impossible en Afrique ! »

Enfin, « Macron la claque ! », s’exclame WalfQuotidien à Dakar. Le quotidien sénégalais publie comme beaucoup d’autres une capture d’écran montrant le président français recevant une gifle hier lors d’un bain de foule dans le sud de la France.

« Une gifle à un président : impossible en Afrique, même en rêve ! », lance WakatSéra. « Mais quelle mouche a donc piqué ce distributeur de gifle présidentielle ? »

kadi

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