Après le G7 puis l’Otan et avant de s’envoler pour Genève et sa rencontre avec Vladimir Poutine, Joe Biden poursuit sa tournée européenne avec sa deuxième étape bruxelloise ce mardi 15 juin. Après la période glaciale des années Trump, les sujets ne manquent pas. Publicité
Il y a tellement de sujets sur la table que Joe Biden rencontre cinq responsables des institutions de l’Union dont Ursula von der Leyen, Charles Michel et Josep Borrell. Si cette délégation peut paraître pléthorique, c’est évidemment d’abord parce que les Européens sont tellement enthousiastes à l’idée d’avoir retrouvé un partenaire à la Maison blanche qu’ils veulent parler de tout.
Deux sujets phares
Il y a évidemment les deux sujets phares du moment, le changement climatique et le Covid-19. Sur la pandémie, l’UE a rejeté la proposition de Joe Biden d’une levée inconditionnelle des droits de propriété intellectuelle sur les brevets des vaccins ; mais il est arrivé avec sous le bras sa proposition de 500 millions de doses du vaccin BioNTech Pfizer pour le mécanisme Covax ce qui devrait aplanir les contentieux.
D’autres sont encore à aplanir, comme le différend sur les droits de droits de douane pour l’acier instauré il y a trois ans par Donald Trump ou encore la volonté européenne de taxer les multinationales et les géants du numérique en particulier.
Une avancée
Mais il y avait aussi le dossier des subventions croisées à Airbus et Boeing qui empoisonnait, depuis George W. Bush, les relations commerciales de part et d’autre de l’Atlantique. Les délégations ont encore négocié depuis le 14 juin sur ce chapitre et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a confirmé, ce mardi 15 juin à la mi-journée un accord pour résoudre ce vieux conflit sur les subventions illégales accordées aux avionneurs.
L’opposition des États-Unis au gazoduc russo-allemand Nord Stream II pourrait néanmoins aussi s’inviter parmi les sujets délicats à traiter.