Aux États-Unis, le gouvernement dévoile une nouvelle stratégie pour lutter contre le « terroriste intérieur ». C’était une des priorités annoncées par Joe Biden à son arrivée à la Maison Blanche, notamment à la suite de l’attaque du Capitole. Publicité
Avec notre correspondante à New York, Loubna Anaki
Pour le ministre américain de la Justice, il était urgent d’agir. En dévoilant la nouvelle stratégie du gouvernement contre le « terrorisme intérieur », Merrick Garland a précisé que la menace avait considérablement augmenté ces six derniers mois : « Les deux éléments les plus meurtriers de cette menace sont les extrémistes qui agissent pour des raisons raciales, et les milices violentes. »
Cette nouvelle stratégie fait partie des priorités de Joe Biden. Dans son discours d’investiture déjà, le président avait promis de lutter contre l’extrémisme politique, le suprémacisme blanc et le « terrorisme intérieur ».
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Merrick Garland a annoncé un renforcement de la coopération entre les différentes agences de sécurité et les forces de l’ordre. Une enveloppe de 100 millions de dollars sera consacrée au recrutement au sein des départements clés de la Justice et de la Sécurité intérieure.
Les autorités vont aussi renforcer leur collaboration avec les plateformes en ligne, désormais très utilisées par les groupes extrémistes. Cette initiative a notamment été justifiée par l’attaque contre le Capitole, le 6 janvier dernier. Plus de 480 personnes ont été arrêtées depuis.
« Il n’y aura aucune tolérance dans notre démocratiepour l’usage de la violence comme moyen de régler les différends politiques », assure le ministre.
Merrick Garland précise toutefois que la lutte contre le « terrorisme intérieur » ne signifie en aucun cas la lutte contre les idéologies, assurant ainsi le respect des libertés.
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