l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

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(rfi.fr)À la Une: Mahamat Idriss Déby parle.

 (rfi.fr)À la Une: Mahamat Idriss Déby parle.

C’est la première interview du nouveau chef de l’État tchadien. Le fils d’Idriss Déby s’exprime dans Jeune Afrique. Pour lui, la situation au Tchad n’a rien à voir avec celle du Mali : « ce qui s’est passé ici n’était pas prémédité et n’avait rien à voir avec un coup d’État, affirme-t-il. Le Maréchal est mort au combat, un combat auquel j’ai moi aussi participé. Le président de l’Assemblée nationale, à qui revenait le pouvoir, a refusé d’assumer cette charge et nul ne pouvait l’obliger à devenir président contre son gré. Il était donc de notre devoir de prendre en charge la transition. »

Alors, poursuit Mahamat Idriss Déby, « le CMT, le Conseil militaire de transition, est là pour assurer la continuité de l’État pendant cette période. Dans ce cadre, nous avons nommé un Premier ministre civil issu de l’opposition, Pahimi Padacké, lequel a formé un gouvernement de large ouverture (…). La mission confiée au Premier ministre et à son gouvernement est claire : organiser un dialogue national et des élections dans 18 mois. C’est à eux qu’il revient de proposer un chronogramme précis. Il est en voie de formation, comptera 93 membres et jouera le rôle de Parlement. »

À la question de JA : « excluez-vous d’être vous-même candidat à la présidentielle ? », Mahamat Idriss Déby répond : « le CMT que je préside n’a pas vocation à confisquer le pouvoir. »

Enfin, à propos de la fin annoncée de l’opération Barkhane, le chef de l’Etat tchadien répond : « nous en prenons acte, en attendant les détails opérationnels de cette annonce. La France est un pays souverain. En ce qui concerne le Tchad, ses engagements seront maintenus, tant au sein de la Minusma que dans le cadre du G5 Sahel, dont il assure la présidence en exercice. À l’instar de ce que répétait le Maréchal, je crois que les Africains sont tout à fait capables de se défendre eux-mêmes contre le fléau djihadiste. Ce ne sont ni les hommes, ni le courage, ni l’intelligence au combat qui manquent. Seuls sont requis de la part de nos partenaires l’aide matérielle et logistique indispensables. »

Kaboré a-t-il fait baisser la pression ?

Au Burkina Faso, le président Roch Marc Christian Kaboré s’est exprimé hier lors d’une allocution télévisée. Face à la colère des populations devant la menace terroriste, face aux manifestations qui secouent le pays, le président burkinabé, « la mine grave », relate L’Observateur Paalga, a dit comprendre l’indignation de ses compatriotes. Et on peut penser que son intervention en six minutes chrono sera rapidement suivie d’actes concrets, estime le journal. « Il faut espérer qu’il n’aura pas prêché dans le désert et que son allocution produira le résultat escompté : faire baisser la tension et circonscrire l’incendie sociopolitique qui couve et qui pourrait nous faire perdre de vue l’essentiel. »

Pour le quotidien Aujourd’hui, « conformément à son tempérament d’être ni Surcouf, ni Magellan, mais le capitaine normal d’un Burkina Faso qui n’est plus totalement aux normes (insécurité oblige), Roch s’est voulu pondéré, en invitant à l’union, à garder espoir dans ce combat pour la vie. Roch assume certes, mais il lui faut désormais assurer par « l’impératif de la victoire » à tout le moins circonscrire ce terrorisme. Il a 4 ans pour ce défi prioritaire. »

Le Gbagbo show

Enfin, Laurent Gbagbo est arrivé hier dans son village natal de Mama près de Gagnoa. « C’est autour de 18h20 que l’ex-chef de l’Etat a fait son entrée à Mama dans la liesse populaire, rapporte Abidjan.net. Happé par une population en joie, Laurent Gbagbo n’a pu descendre de son véhicule qu’après plusieurs minutes, le temps pour les services de sécurité de lui frayer un chemin. Laurent Gbagbo s’est brièvement adressé à ses parents de Mama. « Je viens avec de bonne nouvelles. J’ai été absent dix ans. C’est beaucoup », a-t-il déclaré, avant d’inviter l’ensemble de la population à une rencontre plus cordiale ce lundi. »

Commentaire de WakatSéra , « c’est le Gbagbo show. (…) La popularité de Laurent Gbagbo n’a pas pris une ride. Elle semble même avoir été boostée par son passage à la prison 5 étoiles de Scheveningen. Sans être Nelson Mandela, l’ancien président ivoirien n’en continue pas moins de soulever les foules. Mieux, le « soldat » semble retrouver, auprès des siens une nouvelle jeunesse pour se mettre à la disposition de son parti. »

kadi

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