Elle sort demain sur Canal +.
Si le nom Made for Love parle déjà à beaucoup de sériephiles, c’est parce que la série dystopique est déjà sortie en avril dernier sur la plateforme HBO Max. Plutôt encensée par les critiques américaines, c’est donc Canal + qui a racheté les droits pour la diffuser en France à partir de demain.
Made for Love suit l’histoire d’Hazel qui, sur le papier, a tout : une grande maison, de l’argent, un mari à la tête d’une énorme entreprise de technologie… Sauf que tout ça s’avère être fake. En effet, Hazel est en fait victime d’une expérience de son mari, nommé Byron Gogol dans la série. Il lui a mis une puce dans la tête pour surveiller et analyser ses moindres faits et gestes. Elle ne sort donc jamais de chez elle et se fait diagnostiquer tous les jours par des scientifiques. Elle est devenu un rat de laboratoire pour qu’elle soit la femme parfaite à la merci total de son mari qui est une sorte de magnat à la Elon Musk. Elle doit par exemple noter ses orgasmes après chaque rapports.
Mais Hazel réussit à s’échapper de cette forteresse, et de là commence une course poursuite entre elle et son mari. Une course poursuite déséquilibrée forcément car il la surveille constamment, il peut même la géo-localiser et voir ce qu’elle voit. L’histoire de la série fait forcément penser à Black Mirror. Made for love s’en inspire clairement, en analysant les dérives de la technologies poussées à leur maximum. Netflix l’avait aussi fait dernièrement avec la série The One, où une entreprise pouvait trouver notre partenaire idéal à l’aide de notre ADN. C’est une grosse tendance chez les séries en ce moment.
Mais là où Made for Love arrive à se différencier, c’est grâce à son ton. Si la série est plutôt dramatique pour son sujet, elle n’en est pas moins loufoque et bourré d’humour noir grâce au talent de son actrice principale : Cristin Millioti. Après avoir joué la fameuse mère dans How I met your mother, l’actrice de 35 ans a charmé le cinéma pop et indé dans des films acidulés tels que Palm Spring sorti cette année sur Prime Vidéo.
Cristin Millioti arrive à traverser les émotions avec brio car au delà de jouer une femme sous l’emprise d’une puce électronique, elle joue surtout une femme en quête de liberté. La série s’avère être surtout une histoire de consentement et d’emprise d’un homme sur une femme et comment elle va faire pour retrouver son libre arbitre et échapper à son bourreau définitivement. La série montre que les violences psychologiques sont aussi traumatiques et que le chemin pour s’en sortir est long.