Illusion d’indépendance (à tous les niveaux) dans un monde global. La force politique, c’est l’éducation des peuples !
L’absentéisme aux élections
J’entends beaucoup dire que l’absentéisme s’explique par la perte d’espoir et la conviction que, quel que soit le candidat, le résultat sera le même.
Autant je partage cette opinion à titre personnel en pensant « à quoi bon voter », autant je pense que cela n’explique que très partiellement le problème.
Je crains que ce ne soit beaucoup plus grave et plus profond :
Une perte totale d’idéal politique et une absence de rêve !
Cela fait tellement d’années que l’on nous rabâche les mêmes propos…
« Le communisme est une impasse » et « il ne reste plus que le capitalisme ».
Le leitmotiv est que « nous vivons dans un monde ultralibéral et il ne saurait exister une autre voie ».
Personnellement je pense qu’il existe une troisième voie dans le distributisme, mais ce n’est pas l’objet de mon propos d’aujourd’hui.
Croyez-bien que si nous étions une majorité à croire en un modèle alternatif, nous serions représentés dans les élections et notre candidat serait au pouvoir depuis bien longtemps quand bien même les partis auraient fait leur possible pour le combattre au début.
Mais par la suite, ils auraient retourné leur veste comme ils le font si bien !
L’idéal politique a donc été remplacé par une résignation pour certains et l’adhésion aux valeurs de la consommation et de la « réussite sociale » pour les autres.
Point de politique sans économie
Le système politique mondial repose sur l’économie et uniquement l’économie…
Il serait illusoire ou utopiste d’imaginer changer de politique sans changer l’économie et le rapport à cette économie pour chaque humain.
Comme je l’ai développé dans mon livre « 7 milliards d’esclaves et demain », le système capitaliste pervertit tout concept, idée ou possibilité de changement, en les transformant en nouveaux marchés souvent plus lucratifs que les précédents.
Ainsi l’équitable, les énergies renouvelables ou l’écologie, pour ne citer qu’eux, ne sont QUE de nouveaux marchés pour le système et une façon de faire de l’argent.
Rendez-vous compte que nous en sommes arrivés à l’obligation de jeter sa voiture en parfait état de marche, officiellement trop « polluante », pour acheter une « voiture propre » et avoir le droit de conduire dans une grande ville.
Ils nous ont vendu le « jeter » comme un acte « écologique » et nous ne sommes pas dans la rue ou en train de tenir la tête de notre président au bout d’un manche !
Dans le même temps, le système nous fait croire que le licencié d’aujourd’hui sera l’embauché de demain pour des métiers plus enrichissants et intéressants alors même que le travail, tel que nous l’entendons, est de plus en plus destiné à disparaître du fait de l’automatisation.
Point de politique sans indépendance
Seul l’homme libre (ou le pays libre) peut agir efficacement et en profondeur sur le système…
… Et il ne suffit pas de décréter sa liberté pour l’être.
Moi-même qui écris ces lignes n’est pas totalement libre, parce que je fais partie du système et que je ne peux m’en extraire, car il est partout.
Il n’est donc possible de le combattre que de l’intérieur pour parvenir à une chance d’efficacité.
Je reconnais profiter et être bénéficiaire des divers avantages matériels que le système que j’exècre me procure. Moi-même bénéficie des milliards d’esclaves qui travaillent à mon confort dans les pays pauvres.
Moi-même suis complice des millions de morts par an dus aux conditions de travail épouvantables ou à la pollution dans ces pays.
L’ordinateur que j’utilise pour écrire ces lignes est taché du sang de travailleurs, qui depuis les mines de terres rares ou son acheminement sont décédés.
Illusion de liberté !
C’est ainsi que l’esclave d’hier qui appartenait à son maître, maître qui avait intérêt à le maintenir en vie avec un toit et le nourrir, est devenu « l’homme libre » d’aujourd’hui !
Homme libre qui perçoit un salaire qu’il reverse (quasi) intégralement à ses maîtres afin de pouvoir disposer d’un toit et de pouvoir se nourrir ou s’habiller.
Le concept de liberté par le travail obligatoire pour survivre m’a toujours fait sourire…
C’est aussi pourquoi le système a inventé le crédit à vie !
Le crédit permet de rendre l’esclave docile, il empêche les révoltes pour ne pas perdre ce que l’on possède.
Permettez à tout humain d’acquérir une voiture et une maison à crédit et vous ferez de lui un esclave ad vitam æternam.
Vous comprenez bien de fait que l’homme (ou le pays) endetté ne peut pas être libre !
L’union fait la force
L’économie est basée sur un rapport de force… rapport de force qui détermine notamment le prix de chaque bien de consommation.
Nous n’ignorons pas que le système procède de la division des peuples pour l’affaiblir et mieux le contrôler.
Nous en avons vécu une illustration évidente avec la crise du Covid où tout est mis en œuvre pour opposer frontalement les « moutons terrorisés » contre les « résistants ».
Pourquoi les petits commerçants se font-ils laminer par la grande distribution ?
En partie parce qu’ils sont assez bêtes pour ne pas s’être regroupés avec une centrale d’achat unique qui pourrait négocier des prix de gros…
D’autre part le système est conscient de sa faiblesse, car les maîtres du monde sont très peu nombreux et donc à la merci d’une révolte des peuples.
Prenons l’exemple d’une prison…
Je suis bien conscient que les gardiens possèdent les armes et les clefs, mais il n’en demeure pas moins vrai que le système fonctionne principalement sur l’acceptation des prisonniers à se laisser enfermer.
Si nous sommes aujourd’hui privés de libertés, c’est uniquement parce que nous ne sommes pas unis et que nous acceptons de fait les mesures dictatoriales.
Combien de « résistants » qui sont viscéralement opposés au port du masque ont refusé le masque pour leurs enfants ?
Combien sont allés au conflit face à l’administration et les ont retirés de l’école en cas d’échec ?
Mes enfants ne sont pas masqués et ils ne seront pas vaccinés !
Non, ce n’est pas avec des mots que l’on fait céder l’arbitraire, mais avec des actes !
Les multinationales imposent leurs règles, car leur puissance financière (et donc aussi corruptrice) est supérieure à celles de certains pays.
Ici encore, nous avons pu observer cette même puissance financière qui a fait voler en éclat l’indépendance de l’OMS.
Et que dire des lobbies à Bruxelles ?
Qui détient la dette publique française ?
Sur le site du ministère de l’Économie et des Finances, il est possible de lire que 64% des créanciers1ne seraient pas français.
C’est certainement un minimum, car derrière un créancier français, il est très possible que se cachent des créanciers étrangers…
D’autre part les étrangers posséderaient 40% du capital2 des sociétés françaises du Cac40.
De plus, 75% du chiffre d’affaires3 des entreprises françaises du cac40 serait réalisé à l’étranger…
Nous voyons d’ores et déjà que la France ne s’appartient pas et que les entreprises françaises dépendent de l’étranger.
Indépendance économique de la France ?
Indépendance énergétique ?
Selon un rapport de 2019, 54,6% de l’énergie consommée en France est produite sur le territoire4 et donc presque la moitié de l’énergie provient de l’étranger (pétrole, etc.).
Indépendance productive ?
« La part du PIB représenté par l’industrie est deux fois supérieure en Allemagne (20% contre 10% en France5) ».
L’INSEE a osé titrer que « Le “made in France” représente 81% de la consommation des ménages » oubliant de préciser que l’immense majorité de cette consommation « française » porte sur des services.
Il est en effet assez rare de faire appel à un plombier chinois pour déboucher ses toilettes.
Et de préciser :
« La consommation en biens manufacturés inclut 64% d’importations, voire plus de 85% pour les biens fabriqués. Cette part est même de 87% pour la consommation de textiles, de produits de l’industrie de l’habillement ou du cuir et de la chaussure, aux neuf dixièmes de façon directe ».6
Pour UniversNature7 :
« Si l’on prend en compte ce qui est appelé “flux caché”, c’est-à-dire les matières premières utilisées pour les produits importés, les chiffres doivent être multipliés par plus de deux. On obtient une consommation totale annuelle voisine de 2,3 milliards de tonnes, soit environ 30 tonnes par habitant et par an. »
« Au niveau de la production intérieure, l’extraction des ressources naturelles est quantifiée à 734 millions de tonnes par an, soit 11,5 tonnes par habitant. La différence entre les 30 tonnes consommées et ces 11,5 tonnes produites expriment la dépendance moyenne de chaque Français vis-à-vis de la lutte pour l’accès aux ressources naturelles, qui est en train de s’installer au niveau planétaire. »
Indépendance agricole ?
Le magasine « réussir8 » précise :
« Le poids de la France dans les exportations mondiales de biens agricoles et alimentaires a été divisé par deux entre 1998 et 2017, souligne l’assemblée permanente des Chambres d’agriculture ».
« 40% des légumes que nous consommons en France sont importés et 60% des fruits, selon l’interprofession des fruits et légumes frais (Interfel), contre respectivement 28% et 43% en 2000 ».
« L’excédent agricole français tend même à disparaître et la France pourrait connaître son premier déficit agricole en 2023 ».
Et la surface agricole française ?
« La France possède la plus grande surface agricole utile d’Europe : 54%, plus de la moitié du territoire, est affecté à un usage agricole, soit presque 29 millions d’hectares… alors que cinquante ans plus tôt, on en comptait 35 millions ! Lentement mais sûrement, les terres agricoles diminuent : en surface, c’est quasiment l’équivalent d’un département français qui disparaît tous les 10 ans ».9
Nous en sommes donc à un tel degré de décrépitude que nous allons perdre notre autosuffisance alimentaire.
C’est dramatique d’un point de vue indépendance, mais pas forcément d’un point de vue capitaliste.
Paradoxalement en termes économiques, une indépendance alimentaire ne serait pas forcément bénéfique pour les Français (cf 7 milliards).
Que déduire de ceci ?
- Nos grandes entreprises françaises font trois quarts de leur chiffre d’affaires à l’étranger et les étrangers en possèdent 40%.
- Les deux tiers de la dette française sont détenus par des créanciers étrangers.
- La moitié de l’énergie consommée en France est importée.
- 85% des biens utilisés par les Français sont importés.
- Plus de la moitié des ressources naturelles sont importées.
Et même notre indépendance agricole est menacée et devrait devenir déficitaire à très court terme. Elle l’est déjà dans de nombreux domaines !
Comment pourrions-nous parler raisonnablement d’indépendance et de liberté de notre pays dans ces conditions ?
L’illusion de l’indépendance politique
Dès lors, vous pouvez voter pour qui vous voulez, quitter l’Europe si vous le désirez, mais vous resterez totalement dépendants des géants étrangers de la finance et de la production…
Et ce dans un pays dont la population représente moins de 1% de la population mondiale.
De fait, plus nous serons séparés, plus notre poids démographique et économique sera ridicule et moins nous aurons d’arguments de poids pour influencer et contre-balancer.
L’association Réaction 19 a bien compris l’importance de s’unir pour lutter contre la dictature sanitaire, d’où les actions menées pour créer des Réaction 19 dans d’autres pays européens afin de créer une Europe (et un monde ?) pour les libertés individuelles.
Il faut voir aussi que l’économie est principalement basée sur les vases communicants et les échanges financiers.
La création de richesse est un processus d’une extrême complexité !
Injecter de l’argent est extrêmement dangereux et peut conduire à une destruction de sa valeur.
Il faut donc mettre en œuvre des processus de changement très lents pour ne pas effondrer le château de cartes ce qui serait catastrophique pour le peuple.
Si d’aventure vous trouviez demain une mine d’or et que vous inondiez le monde de cet or, non seulement l’or ne vaudrait plus rien, mais cela conduirait à une catastrophe économique sans précédent.
La France ne pouvant créer massivement de la richesse ex nihilo, notamment parce que nous ne sommes pas riches en matières premières…
De fait si d’aventure elle « augmentait » son indépendance et donc sa puissance financière et économique (indispensable à toute indépendance), cela se traduirait mathématiquement au détriment d’autres pays.
Ceci est un fait, les pays du Sud sont globalement les esclaves au service des États du Nord.
Autant il peut être relativement facile de trouver quelques solutions à l’échelle locale, autant le problème se complexifie lorsque l’on pénètre dans la macro-économie.
Personnellement je pense qu’il faut donc des réformes mondiales pour qu’il y ait des bénéfices locaux.
Le fait est que la France ne pèse « rien » d’un point de vue économique et que nous ne nous appartenons pas et sommes à la merci de nos créanciers !
Les solutions d’apparence simple sont-elles autre chose qu’illusoires ?
Allons-y !
- Imaginons que nous élisions demain un homme politique (femme ? je pense à une certaine personne – clin d’œil) intègre et de bonne volonté.
- Imaginons même que cette personne résiste aux sirènes des lobbies et autres corrupteurs.
- Imaginons que cette personne n’ait pas la tête qui tourne avec une cour autour d’elle et tant de « sollicitudes »…
Quelle va être sa marge de manœuvre dès lors que nous sommes endettés et que nous sommes à la fois dépendants du système financier mondial, mais aussi des autres pays et des multinationales des matières premières, non pas pour notre confort, mais pour notre simple SURVIE !
Ces promesses de liberté ou d’indépendance me semblent tout aussi illusoires ou, pire, démagogiques et populistes que le Brexit.
Le Royaume-Uni demeure toujours endetté, toujours autant dépendant des Goldman Sachs et autres JP Morgan, toujours dépendant des échanges internationaux et sans autosuffisance dans quelque domaine que ce soit et donc toujours obligé de se plier au diktat de l’ultralibéralisme !
Les entreprises anglaises ont un besoin vital des fonds étrangers et un besoin vital de l’étranger pour des débouchés économiques.
Le pays est-il libéré de l’Europe et de ses contraintes ou de ses lourdeurs ?
Il a dû, pour sa survie, conclure un accord de libre-échange avec l’Union européenne !
De fait le Royaume-Uni doit toujours se plier à l’ensemble des règles européennes, normes, etc. pour commercer avec elle.
En revanche le pays ne dispose plus du moindre pouvoir décisionnel auprès du parlement européen ou de droits de veto.
Il n’a plus la moindre influence politique directe sur l’Europe et doit donc en subir les contraintes, mais pour quels avantages ?
Peut-il claquer la porte à l’Europe sans risquer de mourir ou de planter un drapeau américain sur le toit de son parlement ? Bien sûr que non !
Des économies ? De mémoire, le pays recevait plus de l’Europe qu’il ne donnait et de toutes les façons il est aussi obligé de passer au portefeuille pour bénéficier du marché européen.
De toute évidence, le rapport de force entre le Royaume-Uni et l’Europe n’est pas favorable au Royaume-Uni comme il ne sera pas favorable demain à la France si celle-ci décide de quitter aussi l’Union dont elle aura un besoin vital pour survivre.
Hormis de la symbolique ou de l’électoralisme, quel est son bénéfice ?
Vous appelez cela gagner en indépendance ? Moi, pas vraiment !
Et je pense qu’il en serait strictement de même pour la France si elle quittait l’Europe demain…
- Économie ? Elle serait obligée de négocier avec l’Europe pour sa survie et devrait continuer à respecter tous les traités européens, mais aussi mondiaux
- Monnaie ? Si elle abandonne l’Euro pour revenir au Franc, elle devra quand même demeurer membre du Fond monétaire international. Elle peut faire quoi ? Un peu d’inflation pour relancer la machine économique par de la dévaluation de la monnaie et un financement de la relance par l’épargne des Français. Combien ? Au-delà de 3%, elle payerait la facture et les autres pays imposeraient des droits de douane sur les importations françaises, donc le bénéfice serait nul… C’est un peu comme les villes ou villages qui mettent en œuvre une monnaie locale, mais qui factuellement a son équivalent en euros. De fait votre monnaie locale ne s’appelle pas Euro, mais c’est de l’euro ! Il en serait probablement de même pour le nouveau nouveau franc.
- Frontières ? La belle illusion. Les seules politiques possibles seraient plus symboliques que factuelles. Si vous limitez les flux migratoires entrants, vous subirez des mesures coercitives sur les flux migratoires sortants et cela nuira grandement à votre économie. Avons-nous aujourd’hui une politique de reconduite à la frontière ? Je ne le pense pas et je pense qu’il en serait de même demain. Sans compter sur la démographie et les naissances qui diminuent ainsi que les « français » qui ne veulent plus faire les « sales » boulots et donc une importation quasi obligatoire de main-d’œuvre étrangère sous-qualifiée.
Bref, tu fais quoi ?
- Tu mets des droits de douane pour les importations ? Ils en mettent le double pour tes exportations…
- Tu nationalises des entreprises ? Cela te ruine et tu perds tous les investissements en France.
- Tu dévalues ta monnaie pour favoriser les exportations ? Tu te prends des sanctions des pays étrangers et tu finances ta fausse relance par l’épargne des Français.
Et si d’aventure nous décidions de quitter le système monétaire international pour devenir la RUSSIE de 1920, en trois ans nous deviendrions plus pauvres que le Bangladesh…
Nous sommes paralysés par nos dettes, notre dépendance totale vis-à-vis des entreprises mondiales et par tous les traités qui nous lient à tous les pays.
Le monde actuel est global, il n’y a plus la moindre indépendance et la moindre autosuffisance dans les pays riches !
Quitter l’Europe serait donc selon moi un non-sens et une erreur qui pourrait se révéler dramatique et réjouirait les puissances de l’argent.
Plus les peuples sont désunis et plus la dictature peut imposer ses règles !
Je le redis encore, il n’y a selon moi pas la moindre solution franco-française qui ne soit autre chose que de la démagogie, des mots, ou simplement cosmétique.
Nous vivons sur une planète ultralibérale, mondialiste et il ne peut exister de solutions globales locales, sinon à la marge.
Est-ce à dire que c’est foutu ?
Le pouvoir politique c’est la liberté
Je pense et je le redis qu’à problème mondial il ne peut y avoir que des solutions mondiales.
La France n’est plus la puissance coloniale qu’elle était.
Elle n’est plus rien d’un point de vue démographique, géostratégique, militaire, économique… ni même un phare idéologique (la pute des multinationales et des grandes banques).
Même l’Europe n’est quasi rien au regard du continent américain et de l’Asie !
Nous ne pouvons pas agir sur ces leviers, mais en revanche il nous reste la possibilité de lutter (un peu) contre la corruption.
Transparence et justice !
Cette Europe tant décriée est l’Europe que nous avons accepté… Elle ne nous a pas été imposée.
Il est trop facile de dire que l’on nous a volé notre vote alors même que nous n’avons pas réagi à cette mascarade.
Pire encore, nous avons dit non à la constitution européenne, par peur d’une Europe fédérale, alors que cette constitution, quand bien même imparfaite, était le prélude à une Europe politique.
Résultats des courses, nous nous sommes retrouvés dans une Europe sans aucune politique sociale commune, sans défense commune, sans santé commune, etc.
Notre Europe, suite à notre « non », est devenue une Europe économique encore plus au service des marchés et au détriment des peuples.
Mais rendez-vous compte que nous ne pouvions faire un plus beau cadeau aux marchés !
Posez-vous la question si le marché, Big Brothers, Amazon, Goldman Sachs et compagnie verraient d’un sale œil si la France quittait l’Union, puis si par la suite tous les autres pays faisaient de même, ou si elle ouvrirait une bouteille de champagne ?
Personnellement, j’ai ma réponse !
Chaque pays européen devenu « libre » chercherait à tirer son épingle du jeu en tirant encore plus dans les pattes de ses voisins !
La puissance ultralibérale négocierait individuellement avec chaque État pour lui ponctionner le maximum de sang !
Est-ce ce que nous voulons ?
Ils sont devenus les maîtres du monde parce qu’ils ont vite compris l’intérêt de supprimer leurs frontières.
Ils ont compris le mondialisme bien avant les peuples !
Leurs entreprises tentaculaires multinationales n’ont aucune limite territoriale ou politique et ils visent à imposer une dictature mondiale et certainement pas une démocratie mondiale.
Et vous voudriez leur opposer des frontières de plus en plus étriquées, à eux qui n’en ont pas, pour créer un contre-pouvoir politique, voire économique, afin de les contrôler ?
Je n’imagine pas une solution autre que de créer ce contre-pouvoir à l’échelle mondiale et non d’un pays comme la France dont l’aura a fondu comme neige au soleil depuis bien longtemps !
Comment une division pourrait-elle conduire à autre chose qu’une défaite ?
C’est exactement le même problème que le port du masque notamment dans les écoles.
Pourquoi les enfants sont-ils masqués ? Parce que c’est obligatoire ?
Que nenni, ils sont masqués UNIQUEMENT parce que les parents l’ont accepté.
Et ils l’ont accepté. Pourquoi ? Parce que le système autorise et valorise le mensonge, la cupidité et la corruption. Ils n’ont disposé que d’une information anxiogène, biaisée et mensongère.
Si demain nous voulons que les Gafa, pour ne citer qu’eux, payent les mêmes impôts que les autres entreprises – pas plus, pas moins – il suffit que le peuple du monde dise « je veux qu’il paye des impôts ».
Ce n’est pas plus difficile que ça.
En revanche si c’est la France qui le dit, ils éclateront de rire (avec raison) !
France qui ne pourra pas leur imposer, car elle n’a pas la moindre liberté économique ni autosuffisance ni même un marché suffisamment important pour mettre en péril leurs entreprises capitalistes.
La force du politique
Elle n’est pas dans des réformes impossibles ou populistes, mais de permettre l’éducation des masses.
Le politique doit permettre l’accès à une information vérifiée, sourcée et pluraliste.
Les conflits d’intérêts doivent être révélés au grand jour (les empêcher est illusoire).
Le peuple doit savoir quand un ancien directeur de Goldman Sachs est nommé commissaire européen et quand un ancien ministre de la santé devient président d’une firme pharmaceutique.
Les médias doivent redevenir indépendants des puissances de l’argent ou tout du moins les médias alternatifs doivent avoir une place aussi importante afin que tous les Français puissent y accéder.
Nous devons redevenir le phare du monde, celui qui illumine la voie vers la liberté.
Nous devons devenir contagieux, ouvrir les yeux aux peuples et leur dire qu’il leur suffit de dire « non » dans un élan mondial !
Nous devons éclairer les Français, éclairer les Européens, éclairer les habitants du monde en leur permettant l’accès à une information libre, éclairée et réellement pluraliste.
Ils pourront alors dire « non », et la dictature mondiale n’aura d’autre choix que de dire « OK » !
Merci