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(rfi.fr)France: le gouvernement abandonne son projet de révision constitutionnelle sur le climat.

 (rfi.fr)France: le gouvernement abandonne son projet de révision constitutionnelle sur le climat.

Jean Castex a annoncé mardi soir qu’il renonçait à organiser un référendum pour inscrire la préservation de l’environnement dans la Constitution. La promesse du président de la République devant la Convention citoyenne sur le climat (CCC) n’aura donc pas pu être tenue. Et le Premier ministre fait porter la responsabilité de cet échec sur le Sénat. Publicité

C’est la faute du Sénat. C’est en tout cas ce que Jean Castex a dit devant les députés à l’Assemblée nationale lorsqu’il a annoncé que le référendum sur le climat était enterré pour de bon. « Ce vote met hélas un terme au processus de révision constitutionnelle dont nous continuons à penser qu’il était indispensable à notre pays », a-t-il dit.

Les sénateurs ont refusé une nouvelle fois en deuxième lecture d’approuver la formulation pour changer l’article 1er de la Constitution proposée par le gouvernement : l’État « garantit la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique ».

Tout s’est joué autour d’un mot, l’État « garantit » jugé trop fort, trop engageant, que les sénateurs voulaient remplacer par l’État « agit » pour la préservation de l’environnement.

Un bras de fer plus politique que sémantique

Un bras de fer sémantique, mais aussi et surtout politique. En s’engageant en décembre dernier devant les représentants de la Convention citoyenne à organiser un référendum sur le climat, Emmanuel Macron avait joué son va-tout pour tenter de calmer les critiques sur son engagement non tenu de reprendre « sans filtre » les propositions de la convention.

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Le président savaient pourtant dès le départ que pour organiser cette consultation, il lui faudrait obtenir le feu vert du Sénat où la droite est majoritaire et peu encline à lui faciliter la tâche. C’était un pari dont l’issue était donc prévisible. 

À lire aussi : Convention citoyenne pour le climat: les «150» recalent le gouvernement

Une source gouvernementale a relativisé l’abandon du référendum : après l’abstention record aux récentes régionales « les Français ne sont pas totalement concernés par le climat » en pleine crise sanitaire et le référendum n’aurait pas fait le plein.

La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a dit sa « consternation », fustigeant « des climato-inactifs », « des climato-résignés ».

De la suppression de certaines lignes aériennes intérieures à l’interdiction de location des logements passoires thermiques, une partie des 146 autres propositions de la Convention citoyenne font l’objet d’un projet de loi distinct « climat et résilience ». Peu de chances que députés et sénateurs trouvent un compromis sur ce texte aussi, mais les premiers auront là le dernier mot.

kadi

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