La présidente de la Commission européenne menace la Hongrie de sanctions. Ursula Von der Leyen a évoqué ce mercredi la possible d’ouverture d’une procédure d’infraction en raison d’une loi interdisant la promotion de l’homosexualité. Publicité
Avec notre correspondant à Bruxelles, Jérémy Audouard
La présidente de la Commission européenne a été très claire mercredi 7 juillet devant les députés européens, à Strasbourg : « Si la Hongrie ne corrige pas le tir, la Commission fera usage des pouvoirs qui lui sont conférés en sa qualité de gardienne des traités », a déclaré Ursula Von der Leyen.
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Cela veut dire que si la Hongrie ne modifie pas sa loi, elle pourrait se retrouver devant la Cour de justice de l’Union européenne et s’exposer à des sanctions. C’est une référence à l’article 7 du traité sur l’Union européenne. Mais dans les faits, peu de chance que Budapest soit sanctionnée. Il faudrait l’unanimité des 27 et la Hongrie peut compter sur le soutien de la Pologne notamment. Dans l’histoire de l’Union européenne, cette procédure n’a jamais été menée à terme.
Cette loi controversée est entrée en vigueur ce mercredi 7 juillet. Elle est très critiquée, notamment parce qu’elle ferait le lien entre homosexualité et pédophilie.
