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(Reseauinternational)Les Taliban invitent les femmes à participer au prochain gouvernement

 (Reseauinternational)Les Taliban invitent les femmes à participer au prochain gouvernement

L’accord de Doha entre les US et les Taliban a été signé le 29 Février 2020 et adopté à l’unanimité par les Nations Unies dans la foulée.

Tout a été négocié entre les US et les Taliban il y a un an et demi et à aucun moment les US, ou la coalition n’a demandé à négocier avec le gouvernement Afghan, ou n’a cherché à garantir son maintien, car il était déjà acté que ce gouvernement n’avait pas vocation à rester.
De plus, selon l’accord, les US ont libéré 5 000 détenus Taliban pour les laisser rejoindre les forces combattantes des Taliban et les US ont également accepté de lever toutes sanctions contre les Taliban.

Donc non, les Taliban n’ont pas « pris les villes », les forces militaires du gouvernement Afghan et des milices ont rejoint les Taliban car il n’y a plus de gouvernement. Et c’est bien depuis cet accord qui acte la fin du gouvernement Afghan par les US que d’autres pays ont commencé leurs négociations avec les Taliban et non le gouvernement. Ce qui est incompréhensible dans cette histoire est cette mise en scène de chaos et d’un départ précipité sous l’effet de la surprise, le tout surmédiatisé

L’accord établit en effet que les Taliban laisseront les délégations étrangères quitter l’Afghanistan sans danger, ce qu’ils ont fait.

L’accord établit en effet que les Talibans laisseront les délégations étrangères quitter l’Afghanistan sans danger,…

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par Florent Zephir.

En marge d’une amnistie générale, les Taliban ont tenté de donner des gages aux femmes sous leur future autorité. Des postes gouvernementaux pourraient leur être ouverts.

Alors que les tractations politiques se multiplient suite à la prise du pouvoir par les Taliban en Afghanistan, les vainqueurs tentent de rassurer sur leur future conduite des affaires. Les interrogations se succédant sur la condition des femmes, les Taliban ont notamment affirmé vouloir leur offrir une place dans les institutions politiques, rapporte Associated Press.

« L’Émirat islamique ne veut pas que les femmes soient des victimes. Elles devraient faire partie des structures gouvernementales conformément à la charia », a ainsi déclaré à l’agence de presse Enamullah Samangani, membre de la Commission culturelle des Taliban.

Les femmes pourraient plus largement être autorisées à travailler « où elles le souhaitent », dans le secteur privé ou le commerce, a confirmé à Bloomberg un responsable taliban sous couvert d’anonymat.

Après l’entrée des Taliban dans Kaboul, plusieurs manifestations de femmes afghanes se sont d’ailleurs produites. Dans la capitale même, un rassemblement a eu lieu près du dixième district de police, selon l’agence Khaama Press. Les manifestantes ont demandé à ne pas être oubliées par le futur pouvoir, sans faire directement allusion aux Taliban.

En Iran, la diaspora afghane a également manifesté dans la ville de Qom pour les droits des femmes.

Entre optimisme et inquiétude

Ce n’est pas la première fois que les Taliban tempèrent leur discours sur la condition des femmes, malmenées lors de leur passage au pouvoir entre 1996 et 2001. Mi-juillet, Haibatullah Akhundzada, haut responsable de l’organisation, avait notamment assuré vouloir créer un « environnement approprié à l’éducation des filles », respectant néanmoins le cadre de la loi islamique.

Selon Moscou, ces concessions sur l’éducation semblent pour l’heure respectées. Les écoles pour filles fonctionnent encore à Kaboul et les élèves y sont accueillies normalement, a ainsi déclaré l’ambassadeur de Russie en Afghanistan.

Par ailleurs, la chaîne de télévision locale Tolo News continue de donner la parole à ses présentatrices, y compris pour interviewer des représentants taliban.

Ce changement de ton du groupe islamiste a été salué par l’ONU avec un optimisme prudent. Au-delà des promesses, l’organisme attend des actes, a rappelé devant la presse Rupert Colville, porte-parole du haut-commissaire aux Droits de l’Homme.

« Les Taliban ont fait un certain nombre de déclarations en apparence rassurantes […] De telles promesses devront être honorées, et pour le moment – encore une fois, c’est compréhensible, compte tenu de l’histoire passée – ces déclarations ont été accueillies avec un certain scepticisme », a-t-il souligné.

Dans une récente allocution, Emmanuel Macron a quant à lui fait part de ses inquiétudes, soulignant que les Afghanes avaient « le droit de vivre dans la liberté et la dignité » et mettant en garde le futur pouvoir contre « l’obscurantisme » et la « violence aveugle ».

Les États-Unis ont quant à eux suspendu la reconnaissance d’un gouvernement des Taliban au respect du droit des femmes et au rejet du terrorisme, a déclaré Ned Prince, porte-parole du Département d’État américain. Le haut responsable a également exhorté les nouveaux dirigeants à former un gouvernement inclusif comprenant des femmes.

Ce 15 août, l’avancée des Taliban sur Kaboul avait forcé le président afghan, Ashraf Ghani, a quitté le pays, non sans emporter de quoi assurer ses arrières, selon Moscou. L’Ambassade américaine a été évacuée, rappelant aux observateurs des scènes de la retraite de Saïgon en 1975. Des ressortissants étrangers et des Afghans souhaitant fuir le pays se sont rués vers l’aéroport de la capitale, où le chaos a régné pendant plusieurs heures.

Les Taliban ont par ailleurs décrété une amnistie générale pour les fonctionnaires d’État, ce 17 août.


source : https://fr.sputniknews.com

houssainatou

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