La police a arrêté quatre dirigeants d’un syndicat étudiant de l’université de Hong Kong (HKU), soupçonnés d’ « apologie du terrorisme ». Avec une trentaine d’autres, ils avaient voté en faveur d’un communiqué rendant hommage à l’assaillant d’un policier. Ils se sont excusés, depuis. Publicité
Dans ce communiqué, les étudiants exprimaient leur « profonde tristesse », tout en rendant hommage au « sacrifice » d’un homme qui avait poignardé un policier, avant de se suicider. C’était le 1er juillet, lors de l’anniversaire de la rétrocession de Hong Kong à la Chine.
Le policier a survécu à l’assaut de ce quinquagénaire, que les autorités qualifient de « loup solitaire ». Mais elles comptent punir ceux qui, selon elles, ont « glorifié le terrorisme » et « encouragé des actes suicidaires ».
Les quatre étudiants âgés de 18 à 20 ans risquent dix ans de prison, selon l’article 27 de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin en 2020 pour mettre fin aux manifestations pro-démocratie dans sa région administrative spéciale.
« Quiconque enfreint la loi doit en payer le prix », a martelé le chef de la sécurité Chris Tang Ping-keung.
Le mois dernier, Tong Ying-kit avait été le premier étudiant à être condamné à neuf ans de prison pour terrorisme. Sur sa moto, il avait foncé sur un groupe de policiers en brandissant le slogan de la révolte de 2019 : « Libérer Hong Kong, révolution de notre temps ».
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