La surveillance de la qualité de l’air n’est pas requise dans 37 % des pays. 

«Un nouveau rapport montre le besoin mondial d’une plus grande action pour vaincre la pollution de l’air», indique l’Onu. 

Selon l’organisation internationale, «alors que la pollution atmosphérique ne connaît pas de frontières, seuls 31 % des pays disposent de mécanismes juridiques pour lutter contre la pollution atmosphérique transfrontalière». 

 Un tiers des pays du monde n’ont pas de normes légales de qualité de l’air extérieur (ambiant). Lorsque de telles lois existent, les normes varient considérablement et ne correspondent souvent pas aux directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 

 Au moins 31 % des pays qui ont le pouvoir d’introduire de telles normes de qualité de l’air ambiant ne les ont pas encore adoptées, informe l’Onu, signalant ainsi quelques-unes des principales conclusions de la toute première évaluation des lois et réglementations sur la qualité de l’air par le Programme de l’Onu pour l’environnement (PNUE). 

La première évaluation mondiale de la législation sur la pollution de l’air, lancée avant la Journée internationale de l’air pur pour un ciel bleu, examine la législation nationale sur la qualité de l’air dans 194 Etats et l’UE. 

La pollution de l’air a été identifiée par l’OMS comme le plus grand risque environnemental pour la santé, avec 92% de la population mondiale vivant dans des endroits où les niveaux de pollution de l’air dépassent les limites de sécurité, affectant de manière disproportionnée les femmes, les enfants et les personnes âgées dans les pays à faible revenu.

Des études récentes suggèrent des corrélations possibles entre les effets sur la santé de la Covid-19 et la pollution de l’air.