l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

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(rfi.fr)À la Une: la déflagration Aukus

 (rfi.fr)À la Une: la déflagration Aukus

« La gifle de Biden à la France », titre Die Welt est aussi une « déclaration de guerre à l’UE », poursuit le journal allemand. Qui égrène la longue série de contentieux : d’abord « le retrait précipité d’Afghanistan » et maintenant « l’affaire des sous-marins » qui déclenche « la plus grande crise transatlantique de l’après-guerre »« Une nouvelle guerre froide »,pour le quotidien allemand. 

« Nous entrons dans une nouvelle ère bipolaire dont le centre de gravité se déplace en Asie », estime El Païs. La politique américaine de Biden dans le Pacifique va avoir de plus graves conséquences encore plus que sous l’ère Obama, ajoute Süddeutsche Zeitung. Qui poursuit : « Biden sème les germes de la division et de l’agitation en Europe. »

Cette division est « une aubaine », considère le quotidien économique russe Vedomosti. « La Russie accomplirait une manœuvre diplomatique habile en se rangeant du côté des pays qui ont exprimé leur inquiétude concernant le risque de dérive vers une confrontation militaire entre la Chine et le bloc anglo-saxon », estime un expert russe, qui pointe le silence pour le moment de Moscou.

La Russie et les législatives gagnées haut la main par le parti au pouvoir.

D’emblée, pour le Boston Globe « ces élections ne sont ni libres ni équitables ». C’est « un vernis de légitimité démocratique au régime de Poutine », estime le quotidien américain. Il y a eu bourrages d’urnes. « Les observateurs ont compté des centaines de violations », note Medouza, le site russe indépendant.

Derrière cette victoire de Russie Unie, Le Soir en Belgique voit une « opération spéciale du Kremlin ». Son correspondant évoque « l’entrée probable à la Douma d’un nouveau parti Nouvelles personnes (…) instrumentalisées par Moscou, afin d’entretenir l’illusion démocratique d’une diversité politique ». 

Car toute dissidence a été soigneusement étouffée dans l’œuf. Les géants du Web, Apple et Google, ont « cédé aux pressions des autorités russes, rappelle Newsweek, en supprimant l’application Navalny faisant la promotion du vote intelligent » qui informait les électeurs des 225 circonscriptions sur quel candidat de l’opposition serait le plus susceptible de battre un candidat de Russie Unie.

Les Canadiens appelés aux urnes ce lundi

« Et on ne peut pas dire que l’enthousiasme à aller voter soit à son paroxysme », relève La Presse. « Car à part Justin Trudeau qui a déclenché ces élections, tous les candidats y sont opposés », juge le journal québécois. Et aujourd’hui, « it is neck and neck », pour le Globe and Mail. En clair, « au coude à coude ».

Des élections anticipées, une « manœuvre irréfléchie ? » Oui pour La Repubblica. Dans un article joyeux et détonnant, le quotidien italien explique que dans ce contexte « le faiseur de roi pourrait être Jagmeet Singh (…) le politicien le plus aimé des jeunes Canadiens ». Avec « ses mouvements de danse publiés sur Tik-Tok (…) il a séduit des millions de fans ».

Le chef du Nouveau parti démocratique, l’allié de Trudeau dont il espérait justement « se débarrasser (…). Le progressiste sikh, ancien avocat, plus populaire que jamais, pourrait faire pencher la balance ». Un Jagmeet Singh qui séduit autant pour son programme « annulation de la dette étudiante, plus d’impôts pour les riches » que pour ses déclarations, entre autres, envers Haïti

Des milliers d’Haïtiens sous un pont du Texas

En quelques jours, des milliers de migrants, dont la plupart des Haïtiens ont traversé le Rio Grande, créant « une urgence humanitaire et un défi logistique pour les Américains », souligne le Washington Post. « Ils dorment dehors sous un pont », raconte la reporter du Post.

« Partis pour certains du Brésil, (…) ils ont parcouru les jungles du Panama, navigué dans des camps de migrants » et traversé la frontière américaine « probablement avec l’aide des cartels qui contrôle le trafic d’êtres humains », note le Wall Street Journal. Résultat c’est « le chaos à la frontière » ajoute le journal américain. Quelque 15 000 Haïtiens et autres sont piégés dans des « conditions épouvantables ».

Alors pour les décourager, Washington a recommencé à expulser des Haïtiens. Trois vols sont arrivés hier à Port-au-Prince. Mais « comment ont-ils pu nous ramener ici ? », s’interrogeait Jason Bordes, parti d’Haïti à 12 ans après le séisme de 2010. « C’est une injustice. Je ne sais même pas où nous allons dormir ce soir. » 

« Nous sommes ici pour vous souhaiter la bienvenue », tente à la descente d’avion le chef de l’Office national des migrations d’Haïti face à des expulsés hagards « étouffés de chaleur avec des nouveau-nés parfois dans les bras », au milieu de la confusion et des cris, raconte encore le New York Times.

houssainatou

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