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(rfi.fr)Haïti: «Il faut une force étrangère pour accompagner la police»

 (rfi.fr)Haïti: «Il faut une force étrangère pour accompagner la police»

Après trois jours de grève nationale des transporteurs routiers, l’activité reprend timidement, ce 28 octobre 2021, en Haïti. Des premières livraisons de carburant ont pu être acheminées à quelques entreprises, mais les pénuries persistent, les gangs contrôlant toujours les principaux terminaux pétroliers du pays.

Ils étaient en grève depuis lundi matin (25 octobre 2021), les transporteurs routiers ont levé leur mouvement hier, mercredi 27 octobre 2021. Une mobilisation pour protester contre l’insécurité et la mainmise des gangs armés sur les terminaux pétroliers du pays qui entraînent de graves pénuries. Exemple aux Gonaïves, chef-lieu du département de l’Artibonite où les générateurs de l’Hôpital de la Providence sont à sec et les patients à l’agonie avec le reportage de Ronel Paul.

La police nationale haïtienne a, quant à elle, annoncé hier, mercredi 27 octobre 2021, la livraison d’une première cargaison de carburant à des hôpitaux et à la Digicel, la principale entreprise de télécommunication du pays, mais à la pompe les pénuries sont toujours d’actualité, comme nous l’explique Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste, car le terminal du Varreux, où se trouve 70% du pétrole disponible, est toujours aux mains des gangs. 

La Maison Blanche américaine, dans un message diffusé en créole, a fait savoir qu’elle allait aider la police haïtienne à l’acheminement des carburants. « Face à un gouvernement incapable, l’aide proposée par les Américains doit porter essentiellement sur le renforcement de la police. Un transfert de compétence et de technologie », estime notre invité, Gédéon Jean, directeur exécutif du Centre d’analyse et de recherche en droits humains (Cardh). « Il faut une force étrangère pour accompagner la police » face aux gangs, souligne t-il, mais « à moyen terme, il faut aussi penser à un plan de sécurité qui permettrait au pays de s’en sortir, un accord pour doter le pays d’un cadre de gouvernance (…) un plan qui passe par un renforcement de la police en matière d’équipement, de formation, la constitution d’unité d’élite ». Si les appels à la démission du Premier ministre intérimaire Ariel Henry se multiplient, « ce n’est pas nécessairement la solution », estime Gédéon Jean.

houssainatou

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