l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

l'infos du monde de dernières minutes 7j/7

(rfi.fr)Thomas Pesquet: un retour à la vie «normale» pas si simple

 (rfi.fr)Thomas Pesquet: un retour à la vie «normale» pas si simple

Thomas Pesquet est rentré sur Terre mardi 9 novembre après 200 jours passés en orbite. Un retour toujours un peu compliqué pour les astronautes, que le Français a évoqué lors d’une conférence de presse à Cologne.

Thomas Pesquet a pris une douche. L’anecdote peut faire sourire, mais le retour à la vie normale après six mois dans l’espace n’est pas si simple pour les astronautes. « En arrivant, évidemment, tout mouvement de la tête rend un peu malade. On a des accélérations parasites. Ça nous donne un peu des vertiges, donc on essaie de rester stable », explique le Français, tout juste rentré de son deuxième séjour à bord de la Station spatiale internationale.

À lire aussi : Espace: Thomas Pesquet à Cologne pour se refaire une santé, avant de repartir… plus loin

« Je me rappelle, pendant ma mission précédente, m’être trouvé trois jours après l’atterrissage dans un embouteillage ici, à Cologne. C’était une expérience complètement fantasmagorique, raconte encore Thomas Pesquet. Je me disais : “mais qu’est-ce que je fais là dans une voiture ? Il y a deux jours, j’étais dans une station spatiale”. Mais il va falloir se réhabituer, reprendre une vie normale ». 

De nombreuses expériences

Une vie qui n’a de normale que le nom, puisque le quotidien de l’astronaute va être chamboulé de longues semaines encore. Au programme, de nombreuses expériences et prélèvements réalisés sur sa personne pour voir de quelle manière son corps a évolué durant son séjour dans l’espace. 

Lors de ce deuxième séjour, Thomas Pesquet été confronté à une situation d’urgence le 15 octobre dernier, avec la perte de contrôle accidentelle de l’orientation du vaisseau, provoquée par l’allumage intempestif d’un propulseur du vaisseau russe Soyouz MS-18, amarré à l’ISS. Il a dû également assurer le tout nouveau rôle de commandant de bord, chargé de la bonne entente parmi « la petite famille spatiale ».

Thomas Pesquet a en effet insisté aussi sur l’importance du « profil psychologique » des astronautes et les contacts avec les proches, estimant que « la clé, c’est que les gens soient occupés en permanence», pour éviter les pensées qui pourraient « abîmer un peu le moral ». Conscient du côté magique que représente sa mission, il a toutefois banalisé, avec malice « la station spatiale, si on n’a rien à faire, c’est un peu comme une prison avec une très belle vue, et quelques trucs marrants comme flotter ».

houssainatou

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Related post