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(rfi.fr)UE: «Libération» révèle des conflits d’intérêt et des trafics d’influence au sommet

 (rfi.fr)UE: «Libération» révèle des conflits d’intérêt et des trafics d’influence au sommet

Deux enquêtes publiées par le quotidien français Libération viennent à nouveau cette semaine donner un coup de pied dans la fourmilière des institutions européennes. Le 26 novembre, une première enquête a révélé des fraudes à la cour des comptes européenne. Ce mercredi 1er décembre, une deuxième publication dans le quotidien s’attaque à des commissaires européens et à des juges de la Cour de justice de l’UE. 

Les révélations de ce mercredi tournent pour l’essentiel autour de Karel Pinxten, politicien belge de 69 ans condamné en septembre à la déchéance des deux tiers de sa pension de retraite par la Cour de justice (CJUE). Il présidait une des chambres de la Cour des comptes (CCE) et il était accusé par l’Office de lutte anti-fraude (OLAF) d’y avoir détourné près d’un demi-million d’euros.

Trois institutions sont dans le collimateur, à savoir justement l’OLAF mais aussi la Cour de justice et la Commission. Il s’agit plus précisément de trafics d’influence et de conflits d’intérêts, non plus de fraude, contrairement aux révélations du 26 novembre sur la Cour des comptes.

Rencontres jamais pointées dans les registres

Tous les responsables pointés ici sont d’abord membres du PPE, les conservateurs du Parti populaire européen. Il y est question du commissaire européen autrichien et du précédent commissaire finlandais, d’une contrôleuse des comptes autrichienne, du président belge de la Cour de justice, d’une juge néerlandaise et du directeur finlandais de l’OLAF. Bref, un ensemble de personnes dont les relations personnelles sont pointées dans le détail. Ils ont par exemple participé, selon Libération, à des dîners, des chasses, entre eux et quelquefois avec des chefs d’entreprise. Des rencontres qui n’ont jamais été pointées dans les registres de transparence.

Le correspondant de Libération à Bruxelles à l’origine de ces révélations, Jean Quatremer, n’en est pas à son coup d’essai. Ses enquêtes étaient déjà à l’origine de la chute de la commission Santer suite à des révélations au sujet de la commissaire Édith Cresson en 1998 ou plus récemment l’éloignement de Martin Selmayr, l’ancien bras droit de Jean-Claude Juncker.

houssainatou

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