Etienne Soropogui, président du Mouvement politique »Nos valeurs communes », est privé de sa liberté depuis samedi après-midi. Il s’est fait arrêter dans la zone de Kipé (commune de Ratoma), au sortir d’une émission de grande écoute de la radio FIM FM.
Depuis qu’il a été conduit dans les locaux de la Direction centrale des investigations judiciaires, l’homme politique, attend toujours d’être situé sur les motifs de son arrestation.
« Depuis samedi, il est retenu à la gendarmerie, rien ne lui a été signifié en termes de ce pourquoi il a été arrêté ; c’est vraiment incompréhensible », a confié une source
A la question de savoir comment il est traité depuis son arrestation, notre informateur est formel : « jusqu’à preuve du contraire, pour le moment, il n’a subi aucun traitement dégradant. Même lors de son interpellation à Kipé, le samedi, il n’a pas été violenté. C’est tout de même vrai que c’est plus de 60 hommes, encagoulés, qui ont procédé à son arrestation, tout un contingent », a-t-il déploré.
Les avocats du leader des NVC, tout comme l’ANAD, la coalition dirigée par El Hadj Cellou Dalein Diallo, à laquelle appartient Etienne Soropogui, espèrent obtenir très rapidement sa libération. Ils sont montés au créneau ce week-end, pour dénoncer avec vigueur cette arrestation.