A l’instar de leurs coreligionnaires du monde entier, les fidèles musulmans de Guinée vont célébrer dans moins de 72 heures la fête de ramadan. A Conakry, cette fête arrive dans un contexte difficile, marqué par le covid-19 qui secoue le pays depuis plus d’un an.
Cette situation précaire que traverse le pays n’est pas sans conséquences sur le prix des tenues de fêtes dans les différents marchés à l’approche de ce moment de réjouissance.
Au marché de Madina situé dans la commune de Dixinn, les vêtements prêts à porter coûtent excessivement cher contrairement aux friperies. Une robe pour les enfants âgées de 0 à 2 ans qui était vendue à 120.000fg, se négocie aujourd’hui à 170.000fg. Et pour les petits garçons, un seul pantalon est à 55 000 fg, 60.000 fg et la chemise s’achète à 70.000fg, premier prix. Selon plusieurs vendeuses, ces prix sont différents de ceux des années précédentes tout en ajoutant que même le prix des paires de chaussures pour filles et garçon a aussi grimpé.
D’après le constat fait par un de nos reporters, des acheteurs avec des maigres moyens préfèrent se diriger avec les revendeuses de vêtements friperie, dont le prix est un peu abordable. Là-bas une robe est cédée entre 50.000fg et 60.000fg même si par endroit beaucoup estiment que c’est coûteux.
A ajouter que selon des revendeuses que nous avons approchées, cette augmentation est due à la fermeture des frontières entre la Guinée et les pays voisins.