Le Centre International de recherche et de Documentation -CIRD- a lancé ce matin, à son siège, à Kipé, la troisième édition du Prix littéraire Williams Sassine. Ceci entre dans le cadre de son objectif qui est de promouvoir la recherche scientifique à travers la valorisation du livre et du renforcement des capacités scientifiques des recherches.
Ainsi dans son discours, Dr Ramadane Diallo a indiqué que le CIRD œuvre avec véhémence pour « sortir de l’ombre les jeunes talents en écriture en Guinée, en Afrique et dans le monde. [Il] contribue, à cet effet, à la promotion de la lecture et l’écriture et la valorisation de la littérature, domaines très essentiels pour le développement de l’esprit humain et de l’identité d’une nation. »
Revenant au Prix Williams Sassine, il dira que « ce concours est ouvert aux jeunes talents du monde francophone. Il consiste à rédiger une nouvelle de format compris entre 20 mille et 40 mille signes, dont l’appréciation sous anonymat est confiée doublement à un comité de lecture et un jury international composés de nouvellistes, romanciers, journalistes et universitaires. »
En ce qui concerne cette troisième édition, les candidatures sont soumises au CIRD, du 4 septembre au 30 novembre 2021, par version électronique.
Pour Dr Ramadane : « (…) L’édition 2022 se déroule dans les mêmes conditions que les précédentes. Le concours récompense 4 lauréats. Le premier a une enveloppe de 1000 USd plus un trophée. Le deuxième une enveloppe de 800 dollars plus un trophée. Le troisième recueil 600 dollars plus un trophée et le 4 a droit à 400 dollars plus un trophée. »
Mais contrairement aux éditions précédentes, la participation du premier lauréat à un salon africain du livre est cependant suspendue, compte tenu du contexte sanitaire qui prévaut et les 5e et 6e auteurs ne seront également plus publiés. Raison invoquée ! garder une cohérence de fond et de forme du recueil.
Ensuite, il faut noter que cette 3e édition, même sans une thématique particulière, « est organisée en hommage à feu le Pr Djibril Tamsir Niane. Une manière pour le CIRD de contribuer à immortaliser l’auteur de Soundjata ou l’épopée mandingue. »
